Pour tout athlète, les Jeux Olympiques représentent « la quête ultime ». Mais cela l’est également pour les arbitres internationaux présents à Rio. Parmi eux, pas moins de trois Français sont au cœur de la baie brésilienne pour arbitrer les épreuves de Voile Olympique : la preuve d’une véritable expertise française des arbitres formés en France, reconnue à l’international.
Credit : FFV Arbitres
Trois arbitres internationaux issus de la filière française
Selon des critères précis et du fait de leur expérience et de leur expertise, les arbitres peuvent être nommés par la Fédération Internationale World Sailing pour des compétitions internationales. Et cette fois-ci, ce sont les Jeux Olympiques de Rio ! Fort de leur savoir-faire, trois arbitres français vont œuvrer en tant qu’arbitre international sur le plan d’eau brésilien.
Les arbitres avant leur départ :
Nathalie Peberel, Race Officer 49er pour les Jeux de Rio, arbitre international depuis 2007 :
« C’est une immense fierté d’avoir été nommée par World Sailing pour arbitrer une telle compétition. Quand j’ai commencé ma formation d’arbitre régional, national, puis ma carrière d’arbitre, je ne pensais pas pouvoir faire partie des arbitres choisis à l’international, mais quand j’ai reçu ma lettre de nomination pour Londres, c’était une grande émotion, une sorte de consécration, et ce fut encore le cas pour Rio.
C’est comme un aboutissement, mais il faut aussi savoir maîtriser cette pression - positive - liée aux Jeux, qui restent à part, même si arbitrer à Rio requiert le même niveau d’exigence et d’impartialité que pour toute compétition. Et les athlètes, quelle que soit leur nation, attendent de nous un arbitrage exemplaire, dans le respect des règles. Cela demande donc une certaine concentration ».
Christophe Gaumont, Race Officer RS:X pour les Jeux de Rio, arbitre international aux Jeux de Pékin et Londres :
« Les Jeux, c’est un aboutissement, la régate ultime pour un arbitre : les courses sont organisées avec des gens formés, entraînés, mais l’enjeu est énorme et c’est donc une pression différente. Je serai sur le bateau comité, où se prennent toutes les décisions liées aux courses RS:X.
En France, nous sommes « arbitres FFVoile », qualifiés et formés en France, mais en tant qu’arbitre international, on est « apatride » et les conditions de nomination sont donc naturellement strictes.
Côté français, nous avons atteint le maximum de nominations par « spécialité » possible – un seul représentant par nation, et deux si les sexes sont différents (Jaugeurs, Race Officer, Juges) et nous faisons partie des trois nations les plus représentées dans chaque catégorie en arbitres internationaux. C’est la preuve que notre formation en France et notre qualité d’arbitrage sont reconnues au plus haut niveau à l’international ».
Jean-Luc MICHON a également été nommé arbitre international pour Rio, en tant que Jaugeur.
Bernard BONNEAU, qui avait été nommé Président du Jury International à Rio, a malheureusement dû renoncer à cette fonction pour raison de santé.
Jean-Pierre Champion, Président de la Fédération Française de Voile :
« Nos arbitres sont reconnus à l’international en œuvrant sur de nombreuses compétitions de renommée toute l’année et nous sommes très fiers de constater que trois d’entre eux seront présents à Rio : l’arbitrage de courses à ce niveau requiert une réelle expertise et cela est dû à leur expérience bien sûr, mais aussi au grand niveau d’exigence et à la qualité des formations délivrées en France en la matière. »
Par la rédaction
Source : Havas