The Transat / Paul Meilhat et Lalou Roucayrol ce soir à New York, la fatigue se fait sentir dans les rangs

Dans des conditions dignes de la tradition, les marins de The Transat bakerly encore en course doivent composer avec les nombreuses avaries (voiles déchirées ou explosées, perte d’aérien..) qui animent leur quotidien agité. Dans ces rangs, tous sont logés à la même enseigne météo. Ce soir, deux nouveaux bateaux sont attendus sur la ligne : Paul Meilhat sur SMA, qualifié donc pour le Vendée Globe, qui devrait arriver vers 20 h HF. Suivi de près par Lalou Roucayrol sur Arkema, privé de dérive.


Lalou Roucayrol et son Multi50 ce soir à New York
Credit : Lloyd Images


Paul Meilhat et Lalou Roucayrol, arrivées imminentes 
Chez les Multi50, Lalou Roucayrol (Arkema) connaît toujours des heures difficiles en approche de New York où se sont levés de forts vents d’Ouest (plus de 25 nœuds, rafales à 40). Cette brise contraire sur une mer formée rend sa remontée périlleuse et laborieuse à bord de son trimaran privé de dérive centrale. Le skipper, en passe de prendre la deuxième place dans la catégorie des Multi50, progresse donc en crabe vers cette ligne l’arrivée. Il devrait la franchir une heure environ après Paul Meilhat (SMA) attendu, lui, sur les coups de 20h HF, en 4è position dans la catégorie IMOCA.


CLASS40 : Grosse bagarre en tête
La course bat toujours sont plein, notamment du côté des leaders qui n’échappent pas à leur lot de petites galères et ne doivent rien céder. En tête Thibault Vauchel-Camus (Solidaires en peloton-ARSEP) ne fait toujours pas mentir son statut de favori. Mieux, fort d’un petit surplus de vitesse, il creuse un peu les écarts avec ses poursuivants : Phil Sharp (Imerys) qui concède désormais 25 milles, et Louis Duc (Carac) qui a reperdu du terrain sur sa route décalée au Sud.


ILS ONT DIT
Pierre Antoine (Multi50-Olmix) : « Y’en a un peu marre quand même ! On a pas mal de mauvais temps et aujourd’hui, c’est encore assez copieux. Mais ça va, le bateau marche bien, il se comporte bien dans ces conditions. C’est vraiment le rodéo, mais c’est plus le bonhomme qui souffre ! On est à deux semaines de mer, je commence à avoir hâte d’arriver… Et le plus vite possible sera le mieux ! »


Edouard Goldbery (Class40-Région Normandie) : « C’était l’enfer ces derniers jours ! J’ai dû m’arrêter pas mal avec mes histoires de grand voile et compagnie, et pour le moral, c’était un peu dur. Mais là, l’arrivée commence à se rapprocher et c’est plutôt une bonne nouvelle ! Sur cette course, ce qui me frappe, ce n’est pas tant l’effort physique qu’il faut déployer, mais plus la peur de la casse qui peut t’empêcher d’arriver et avec laquelle il faut composer. »



Classements le 16 mai à 16h GMT +1 :
Ultimes - trois bateaux arrivés
1. François Gabart (Macif), arrivé le 10 mai 2016 à 23h24 et 39 sec UTC+1 (8j 8h 54 min et 39 sec)
2. Thomas Coville (Sodebo), arrivé le 11 mai 2016 à 9h02 et 02 sec UTC+1 (8j 18h 32 min et 02 sec)
3. Yves Le Blevec (Actual), arrivé le 13 mai à 2h45 et 59 sec UTC +1 (10j 12h 15min 59 sec)

IMOCA - trois bateaux arrivés
1. Armel Le Cléac’h (Banque Populaire), arrivé le 14 mai 2016 à 16h27 et 39 sec UTC + 1 (12j 2h 28m 39 sec)
2. Vincent Riou (PRB), arrivé le 14 mai 2016 à 19h20 et 11 sec UTC (12j 4h 50min 11sec)
3. Jean-Pierre Dick (St-Michel Virbac), arrivé le 15 mai 2016 à 7h58 et 07 sec (12j 17h 28m 07sec)
4. Paul Meilhat (SMA), à 27 milles de l'arrivée

MULTI50 - un bateau arrivé
1. Gilles Lamiré (French Tech - Rennes St Malo), arrivé le 14 mai 2016 à 21h 50min et 17 sec (12j 7h 20min 17 sec).
2. Lalou Roucayrol (Arkema), 58 milles de l'arrivée
3. Pierre Antoine (Olmix), à 336 milles
4. Erik Nigon (Vers un monde sans Sida), à 370 milles

CLASS40
1. Thibault Vauchel-Camus (Solidaires en Peloton - ARSEP) à 523 milles de l'arrivée
2. Phil Sharp (Imerys), à 26 milles
3. Louis Duc (Carac), à 110 milles

Par la rédaction
Source : OC Sport