Premier grand rendez-vous en solitaire avec Macif 100 pour François Gabart : The Transat bakerly. A bord de l'Ultim, de nombreux capteurs fournissant des informations essentielles sur la performance du multicoque. Focus sur ces dispositifs avec Guillaume Combescure, analyste de la performance au sein de l’équipe.
Crédit : E Allaire
Augmenter la performance sur le bateau
Température de l’air, vitesse du bateau, pression des vérins ou encore angle du mât … au total, c’est plus d’une trentaine de capteurs qui sont répartis à bord du trimaran MACIF. Qu’ils renseignent sur la navigation ou sur les réglages techniques du multicoque, ces dispositifs jouent un rôle clé sur la performance et les axes de développement du trimaran MACIF.
« Nous recherchons continuellement des procédés pour augmenter la performance sur le bateau. L’un des meilleurs moyens pour y parvenir est de connaître parfaitement le trimaran. Pour cela, on utilise des capteurs que l’on peut répertorier selon deux grandes familles. Ceux qui donnent des informations sur l’avancement du bateau et ceux qui renseignent sur l’état de son fonctionnement » résume Guillaume Combescure.
Un véritable laboratoire
Le trimaran MACIF s’apparente donc à un véritable laboratoire qui génère une multitude de données. Toutes les informations récoltées sont ainsi répertoriées puis analysées par l’équipe technique. Une instrumentation du bateau au service de la performance. « Les capteurs répondent à plusieurs fonctions, pendant les navigations et a posteriori. Au cours des entraînements, ils nous permettent de comprendre le comportement du bateau et de comparer avec ce qui était prévu lors de la conception. Dans un second temps, il y a le côté analyse où l’on souhaite savoir dans quelle disposition le trimaran MACIF est le plus compétitif ».
C’est donc sur un bateau connecté que François Gabart s’élancera le 2 mai prochain de Plymouth pour un premier défi en solitaire à bord du trimaran MACIF.
par la rédaction
Source : Macif
