Tous à quai ! « Nous avons régulièrement effectué des relevés tout au long de la matinée. Envoyer les coureurs sur l'eau aurait était délicat et nous aurions sans doute assisté à une vraie loterie, ce qui n'aurait eu aucun intérêt sportif », explique Jean Coadou. Optimistes pour cette journée de samedi, le Président du comité de course et son équipe devraient lancer un troisième et dernier côtier aujourd'hui pour clôturer en beauté cette 7e édition des Voiles de Saint Barth. La parole est aux marins.
Crédit : Ch Jouany
Sébastien Col, Momo (Maxi 1) : "On est à fond."
« En Méditerranée, nous avons l'habitude des pannes de vent. Nous ne sommes donc pas perturbés de ne pas courir ce vendredi. Nous allons devoir assurer ce samedi pour l'emporter. Nous sommes à la bagarre pour la première place avec Proteus, l'autre Maxi de la flotte. La particularité des Voiles de Saint-Barth, c'est que les grosses unités partent après les petites. C'est donc un gros challenge pour nous de les remonter avant de pouvoir allonger. En tous les cas, on est à fond. On sait que ça va se jouer à quelques secondes près car les bateaux sont très proches en termes de performance. »
Jackson Boutell, Tonnerre 4 (CSA 0) : "Le niveau de jeu est particulièrement haut "
« Les conditions actuelles sont étranges mais les aléas météo font partie de notre sport. Cela n'enlève rien à la beauté de la course. Dans notre classe des CSA 0, la bagarre est très belle, mais aussi très intense. Pour nous, ce n'est pas facile car nous avons affaire à des équipages de TP 52 très affûtés, entièrement professionnels. Le niveau de jeu est particulièrement haut et le fait que nous ayons du petit temps cette semaine ne fait que rajouter de la difficulté. Mentalement surtout. Cela impose d'être très concentré en permanence car un concurrent situé à quelques mètres seulement peut s'échapper à tout moment avec une petite risée. C'est très intéressant. »
Catherine Pourre, Eärendil (Class 40) : "Le plan d'eau est super, la flotte exceptionnelle. Il faut venir !"
“ Pas de vent, pas de manche. C'est comme ça. Nous allons en profiter pour aller nous baigner et nous mettre au mouillage dans une petite crique, près d'une caillasse pour aller voir les poissons. Saint-Barth est un lieu magique pour ça, même si nous sommes avant tout venus pour régater. J'espère que nous serons davantage de Class40 la prochaine fois. Je pense qu'il y a moyen d'avoir un nombre de bateaux assez conséquent dans cette classe. J'espère que l'épreuve fera partie du calendrier promotionnel 2017 car elle vaut vraiment le coup. Elle est idéale pour les 40 pieds : le plan d'eau est super, la flotte exceptionnelle. Il faut venir ! »
Abandon d'Ian Walker sur Windfall : "C'est une grosse déception pour tout l'équipage"
« Au cours de la journée off, nous avons fait une inspection complète du bateau et nous avons constaté qu'il y avait des dégâts assez sérieux sur le gréement dormant. Le risque de faire tomber le mât ayant été jugé important, la décision a été prise de ne plus continuer la course. Windfall est déjà en route pour Antigua où il va entrer en chantier avant de se rendre en Europe. C'est une grosse déception pour tout l'équipage »
par la rédaction
Source : G Coretti