Après deux belles transats cet automne, tout le Team autour de Fabrice Amedeo se tourne maintenant vers l'objectif 2016 : le Vendée Globe. Au programme pour démarrer l’année, un important chantier de fiabilisation de Newrest Matmut. "Le chemin qui reste à parcourir est immense mais c’est cela qui rend cette aventure du Vendée Globe si belle."
Credit : F.Van Malleghem
A maintenant dix mois du départ, le Vendée Globe est plus que jamais dans la tête de Fabrice Amedeo et de son équipe. Après une transat Jacques Vabre conclue en 8ème positon avec Eric Péron et une transat Saint-Barth – Port la Forêt qui s’est terminée sur une deuxième place, le bateau a rejoint ses quartiers d’hiver à Lorient.
Mot d'ordre : fiabilité
Moteur, vérin de quille, winchs, hooks, désalinisateur, pilotes automatiques, l’équipe démonte un à un tous les éléments névralgiques du 60 pieds pour les inspecter et parfois les changer. « Notre philosophie est de rester raisonnable et surtout de ne réaliser que des investissements de fiabilité, rappelle Fabrice Amedeo. La casse importante survenue sur la flotte des IMOCA durant les transats rappelle plus que jamais que pour un projet comme le notre, franchir la ligne d’arrivée du tour du monde est le seul objectif et sera une immense victoire ».
Anticiper, identifier, réparer
De son côté, le skipper-journaliste alterne ses journées entre une préparation physique poussée en région parisienne ainsi que tout le travail de management de son projet d’une part, et journées de formations techniques ainsi que suivi du chantier à Lorient d’autre part. "Maintenant que j’ai appris à naviguer en Imoca, mon deuxième grand défi est l’apprentissage de l’autonomie en mer : anticiper, identifier et réparer les pannes", explique le skipper. Mécanique, électricité, matelotage, composite, électronique, météo, informatique : la liste est bien longue.
Puis l'heure des nav'
Le bateau devrait être mis à l’eau troisième semaine de mars. A la phase de chantier succèdera alors celle des entrainements en Baie de Quiberon. Puis viendra l’heure des transats américaines : un convoyage en entrainement vers New York et un retour en course en solitaire vers les Sables d’Olonne.
« Pour l’instant, nous sommes en ligne avec notre calendrier, explique le skipper de Newrest-Matmut. Le chemin qui reste à parcourir est immense mais c’est cela qui rend cette aventure du Vendée Globe si belle. Je n’ai jamais autant travaillé de ma vie ! »
Par la rédaction
Source : Reporters du Large
Source : Reporters du Large