La semaine dernière, en pleine préparation à la Transat Jacques Vabre, Lionel Lemonchois et Roland Jourdain ont effectué une nouvelle nav’ de nuit. Une descente express, une remontée plus sauvage. Explication.
Credit : M.Mochet
Entre 30 et 36 nœuds de moyenne
« C’était vraiment top et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça a dépoté ! A 1 heure du matin, nous étions déjà à 60 milles de Santander (ville située sur la côte Cantabrique, en Espagne, ndlr). Nous avons fait toute la route à 115° du vent, ce qui est l’angle idéal pour aller vite, propulsés par 25 nœuds de vent d’est nord-est.
Bilan des courses, sous trinquette et avec deux ris dans la grand-voile, nous sommes restés calés entre 30 et 36 nœuds de moyenne. Ce grand run de vitesse s’est révélé d’autant plus plaisant qu’il y avait une pleine lune magnifique et pas un nuage dans le ciel », a commenté Lionel Lemonchois.
Tout sauf confortable
« Le retour a été nettement plus sauvage. Débouler à 25 nœuds à 70° du vent, dans de la mer, c’était tout sauf confortable. Le bateau est nickel même si nous sommes toujours dans la mise au point du pilote automatique », a précisé le skipper qui a suivi depuis ses formations obligatoires PS Mer (premiers soins en mer) et Entraînement à la survie ISAF. « Les deux certifications (délivrées pas la Fédération Française de Voile, ndlr) ont une validité de cinq ans. Les miennes étant arrivées à leur terme, je dois donc retourner à l’école », s’est amusé le navigateur normand.
Par la rédaction
Source : Prince de Bretagne