Jacques Vabre / Départ décalé ? Yann Eliès : "Nous risquons de nous prendre une grosse dépression"

Yann Eliès a retrouvé Charlie Dalin pour la dernière ligne droite avant le départ de la Transat Jacques Vabre. Briefings, rendez-vous médiatiques, points techniques et autres obligations rythment un agenda dans lequel chaque minute est chronométrée. Et si la pression ne se fait pas encore tout à fait sentir, la météo elle se veut de plus en plus précise. Les fichiers annoncent des conditions musclées pour le début des hostilités. Et pourraient contraindre l'organisation à décaler le départ.


Credit : A.Courcoux


Journées chargées
«Les journées semblent de plus en plus chargées,» confiait Yann Eliès avant de détailler le programme : «Je vois le kiné de 9h à 9h30, ensuite je fais un point météo d’une demie-heure, puis j’enchaine les rendez-vous avec les journalistes et à 17h, je fais un point technique avec l’équipe. On revoit un système par jour, et on aborde le déroulé du départ, pour que chacun connaisse parfaitement son rôle ce jour là.»


Météo musclée
Les derniers fichiers météo promettent des conditions musclées au lendemain du départ. La question d’un report commence même à se poser dans les coulisses de cette édition. «La météo commence à s’affiner, et l’un des deux fichiers dont nous disposons annonce du vent très fort, avec une dépression assez creuse qui se dirige sur nous. L’autre modèle est moins alarmiste, mais nous pourrions être obligés de partir plus tôt ou plus tard en fonction de l’évolution des données dans les heures qui viennent.» confie Charlie Dalin, après s’être penché sur les derniers fichiers reçus.

Et Yann Eliès d’ajouter «C’est pas cool du tout ! Nous sommes vraiment en train de basculer dans l’automne, et nous risquons effectivement de nous prendre une grosse dépression, même si la situation peut encore évoluer.»


Réponse ce soir 
Une chose est sûre, si l’organisation décide d’avancer le départ d’une journée comme elle a le droit de le faire dans les instructions de course, elle devra faire ce choix avant 22 heures ce soir. Sans quoi elle ne pourra que retarder le début des hostilité autant de jours que nécessaires. Il y a deux ans, les skippers avaient dû patienter jusqu’au mercredi suivant pour s’élancer. Une affaire à suivre de très près…

Par la rédaction
Source : Rivacom