Armel Le Cléac’h et Erwan Tabarly entrent en douceur dans la frénésie qui précède les grands départs. C’est l’esprit serein, confiant en la qualité du travail effectué depuis la mise à l’eau du tout nouvel IMOCA Banque Populaire VIII en juin dernier, que le skipper va progressivement rentrer dans sa Transat Jacques Vabre. Départ dimanche !
Credit : V.Curutchet/BPCE
Une Transat en forme de validation
« Arriver dans ce véritable stade nautique que constitue le bassin Paul Vatine est un vrai plaisir! » Armel Le Cléac’h ne boude pas son bonheur de retrouver l’ambiance d’avant course. « Le plateau, particulièrement en classe Imoca, est fabuleux, et nous prenons pleinement la mesure du challenge qui s’offre à nous. »
"Un certain nombre de certitudes vont émerger"
Armel et Erwan identifient pas moins de cinq ou six vainqueurs potentiels, amarrés tout près de leur Banque Populaire VIII. « A l’évidence, un certain nombre de certitudes vont émerger de cette Transat Jacques Vabre, qui est plus à nos yeux qu’un simple galop d’essai d’avant Vendée Globe. Grandes sont les attentes autour des voiliers de la dernière génération. Nous avons beaucoup travaillé et beaucoup progressé. Nous partons confiants. »
Toute l’équipe du Team Banque Populaire a besogné d’arrache pieds tout l’été pour fiabiliser et prendre en main le prototype signé Verdier VPLP. « On a trouvé un grand nombre de clés », affirme le skipper. « Cette Transat Jacques Vabre arrive à point nommé, avec ses phases météorologiques diverses, sa longueur, son rythme, pour confirmer nos choix. »
Partir à fond et tenir le rythme
« Il y a une course majeure à disputer… et à gagner », affirme Armel Le Cléac'h. Pour sa troisième participation depuis 2007 à cette Route vers les pays producteurs de café, le marin entend entrer sans transition dans le vif d’un rythme de vie et de course entièrement dédié à la vitesse et à la performance. « Ce sera un sprint de bout en bout. Il faudra partir à fond, et tenir le rythme sur la distance. »
Le skipper de La Banque de la Voile sait qu’il tient en Erwan Tabarly un alter ego, un jumeau dans la capacité à tenir l’effort, et à détester contempler trop longtemps le tableau arrière d’un adversaire. « Erwan est très excité à l’idée de disputer sa première Transat Jacques Vabre. Il connait le parcours, mais pas en double ni en 60 pieds. C’est un compétiteur né. Il ne pense qu’à la performance ! »
Marcel van Triest en veille
Leur spécialiste météo attitré, le Néerlandais Marcel van Triest, est déjà en veille permanente sur l’évolution des systèmes météo. « Notre classe interdit le routage, et Marcel va nous aider à entrer de plain-pied dans la course avec en tête une vision claire des systèmes météo à négocier », conclut Armel Le Cléac'h.
Par la rédaction
Source : Mille et Une Vagues