Alors que Dongfeng est attendu demain à Lisbonne, Eric Peron, comme beaucoup de ses équipiers avant lui, a mis sac à terre pour cette courte étape de la Volvo Ocean Race. Un pit-stop pour recharger les batteries et gérer son projet Vendée Globe 2016 / 2017.
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"Mon corps comme ma tête commençaient à souffrir"
"Je n'avais pas imaginé débarquer à une étape, trop accroc à cette fantastique épreuve. Mais à l'issue de celle qui nous a emmenés de Itajai (BRA) à Newport (USA), j'ai senti que mon corps comme ma tête commençaient à souffrir de petits bobos ; aussi d'être depuis des mois loin de mon équipe à terre Be One Team qui gère mon projet Vendée Globe. C'était l'occasion de prendre un peu de recul pour revenir à Lisbonne encore plus fort. Le navigateur Sidney Gavignet qui m'a remplacé est super bon."
De retour en métropole, Eric Peron entame un petit marathon entre rendez-vous professionnels et rendez-vous médias. Juste le temps d'aller compter ses moutons d'Ouessant chez lui à Plonéour-Lanvern en Finistère et de visiter sa famille.
Une grosse envie d'y retourner
"Depuis que j'ai atterri en France dimanche 24, je regarde un peu plus Dongfeng sur l'eau. Le passage de l'anticyclone des Açores est quelque chose que l'on connait bien. C'est intéressant de voir qu'ils négocient bien le truc. Tout ce qu'ils ont fait n'a pas forcément payé, mais ils sont dans le match. Je commence d'ailleurs à avoir des fourmis dans les jambes. J'ai hâte de les retrouver, de me ré-immerger dans le team et participer à donf au dénouement de la course. En fait, je n'aime pas beaucoup être spectateur."
Les bateaux sont attendus à Lisbonne demain mercredi.
Par la rédaction
Source : Rivacom