Renault Captur a quitté les pontons de Wellington ce matin, à 05h00 TU, après 30 heures d’arrêt technique pour réparer leur safran tribord. Les marins sont de retour sur la Barcelona World Race. Derrière eux, Spirit of Hungary se déroute depuis la nuit dernière vers Bluff à l’extrémité de l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande afin de réparer le chariot de têtière de grand-voile.
Credit : G.Martin Raget/BWR
De retour aux affaires, Jörg Riechers, le skipper allemand, s’est dit très satisfait ce matin des réparations de leur safran tribord, effectuées grâce à un réseau d’amis vivant en Nouvelle-Zélande : « Nous sommes prêts à nouveau ! Nous avons perdu quelque 2000 milles et deux places au classement, mais nous n’y pouvons rien. »
Arrêt pour la lanterne rouge
L’ équipage s’est battu pendant plus de deux jours pour réparer le chariot de têtière de grand-voile. Nandor Fa et Conrad Colman se sont relayés pour grimper en tête de mât et tenter de dégager le système d’accroche qui ne permettait plus de descendre ou de hisser la voile. Des amis et des proches du skipper néo-zélandais les attendront pour les aider à réaliser rapidement les réparations.
Jorg Riechers (Renault Captur):
« Nous avons résolu notre problème de safran et nous sommes heureux d'être à nouveau en mer. Nous avons vraiment eu l’aide d’une très bonne équipe à Wellington, qui a opéré toutes les réparations sur le safran, sous la houlette de Matt Gothart (MG Composit) qui a organisé l'arrêt technique.
Nous avons également réparé notre J2 et nous avons nettoyé le bateau couvert de diesel après de mauvais vracs. En dehors de cela, nous avons procédé à des vérifications du bateau. Nous avons pris une bonne douche, mangé de la bonne nourriture, c’était parfait.
A l'heure actuelle, c'est difficile de dire ce que les vents nous préparent. Un système de basse pression descend sur nous, nous allons voir ce que cela donne. Perdre des places n’est jamais bon, nous nous sentons mal pour cela mais on ne peut rien y faire. Nous ferons de notre mieux pour reprendre les place s que nous avons perdues. Nous avons abandonné 2000 milles dans l'affaire. »