Fin décembre, à l’intérieur de l’immense hangar du chantier CDK Technologies à Lorient, l’heure est à la fermeture d’une boîte de 60 pieds de long. Le pont du nouveau Safran est désormais posé sur sa coque. Un numéro d’artiste pour un ajustement parfait.
Crédit : JM Liot / DPPI / Safran
« Un peu à gauche ! Un peu à droite ! C’est bon ! », crie l’un des quatre opérateurs à l’intérieur de la coque noire de carbone. Le pont géant retenu par une grosse sangle descend lentement jusqu’à toucher les chants de chacune des dix cloisons structurelles de la coque.
Au millimètre près
La semaine précédant l’assemblage, le pont est présenté, posé et relevé plusieurs fois afin de d’obtenir une pose parfaite sur la coque le jour de l’assemblage définitif. Une fois la dernière présentation du pont réussie, on enduit de colle les chants pour y poser définitivement le pont. « C’est un moment important qui nous propulse maintenant dans un autre univers. » souligne Capucine Cadiou, chef du projet Safran. « Il faudra ensuite s’occuper des dérives, du bout-dehors et de l’accastillage. ».
Pur racer
Le futur Imoca de Morgan Lagravière ressemble à une fusée : pont plat, rouf très reculé, casquette enveloppante, carène planante marquée à l’avant par une étrave inversée et très volumineuse… Le design d’un pur racer. Safran, désormais assemblé, vit ses dernières semaines de chantier…
par la rédaction
Source : Safran