Alors que le team franco-chinois vient d'arriver à Alicante, port de départ de la Volvo Ocean Race, rencontre avec Charles Caudrelier, le skipper de Dongfeng Race Team.
Credit : Y.Zedda/Dongfeng Race Team
Les choses sérieuses commencent ?
« On va rentrer dans le vif du sujet. Nous avons démarré tard mais ça fait six mois que l’on travaille beaucoup. On va enfin retrouver nos concurrents, car avant, ce n’était pas très concret. Nous n’avions pas le droit de nous entraîner ensemble à part sur certaines courses, c’est peu. A Alicante, nous pourrons enfin naviguer ensemble. »
Comment s’est passé votre séjour breton ?
« Cette base de Lorient était bien pour l’équipe, ça nous a permis de nous reposer après plusieurs mois passés à voyager. Le début du projet a été compliqué au niveau logistique et nous avions besoin de nous arrêter. C’est une bonne infrastructure et c’était indispensable. Même si le projet est mené par une société anglo-saxonne il a toujours été évident que l’on se baserait à Lorient. »
Deux nouveaux équipiers chinois sont revenus ?
« Black et Kong* étaient sur le projet au départ mais ils se sont fait peur lors de la transat et c’est compréhensible. Il faut qu’ils s’habituent doucement, nous essayons de les faire tous naviguer au maximum. Ils n’avaient jamais fait de course au large il y a six mois et ils attaquent la course la plus dure au monde. Ce sont des bateaux très exposés et très puissants.
« Moi-même, la dernière fois quand j’ai découvert le bateau, j’étais un peu surpris. Certains Chinois ont eu peur et c’est normal. Nous avons maintenant un équipage A avec 8 personnes et d’autres équipiers susceptibles d’embarquer occasionnellement. On essaie de tous les faire naviguer au maximum car le projet est basé sur du long terme pour qu’il y ait peut-être un jour un bateau exclusivement chinois ou skippé par un Chinois. »
* Avec l’arrivée de Kong Chencheng (Kong) et Liu Xue (Black), ils sont maintenant six Chinois à tourner pour embarquer. Trois marins chinois seront à bord au départ à Alicante.
Par la rédaction
Source : VOR