Samedi 6 septembre, à 15 heures, Gildas Morvan et les dix-neuf autres marins engagés dans la première édition de la Lorient Horta Solo s'élanceront en direction des Açores. Au programme : deux étapes de 1 130 milles chacune, avec au milieu, une escale de cinq jours sur l'île de Faial. Pour le skipper de Cercle Vert, champion de France en titre, l'objectif est clairement la victoire.
Credit : A.Courcoux
Depuis la fin de la Solitaire du Figaro – Eric Bompard cachemire le 6 juillet dernier, Gildas Morvan a été vu sur tous les fronts et sur tous les supports, du plus petit au plus grand. Le marin de Landéda a notamment navigué sur l'Atlantique, aux côtés d'Armel Le Cleac'h à bord de Banque Populaire VII, en tant que coach observateur.
Reparti pour un tour de Figaro
« C'est reparti pour un tour en Figaro ! Mon bateau a été remis à l'eau la semaine dernière. Durant l'été, nous avons effectué quelques réparations de carène puis, comme nos concurrents, nous avons changé les anciens haubans pour en mettre des plus gros. Ensuite, le convoyage entre Port-la-Forêt et Lorient réalisé sous pilote automatique avec quatre autres solitaires puis le prologue de la course disputé dimanche au large de l'île de Groix m'ont permis de vérifier un peu l'ensemble. A présent, je suis prêt.
Les cirés sont déjà à bord. A partir de vendredi, je me plongerai sérieusement dans la météo. Bonne nouvelle : pour l'instant, les conditions s'annoncent plutôt anticycloniques », a précisé le navigateur. Si la tendance se confirme, les 1 130 milles de la première étape pourraient donc être avalés à vitesse grand V et se révéler franchement « sympathiques ».
Gagner l'épreuve
« Ce qui nous attend pour rejoindre Horta, c'est, en gros, deux étapes de La Solitaire d'affilée. Mon objectif est d'essayer de naviguer proprement du début à la fin et, ainsi, de gagner l'épreuve. Je n'ai pas trop de pression pour le championnat de France parce que les trois premiers au classement provisoire possèdent pas mal d'avance », souligne le skipper de Cercle Vert, qui n'a cependant pas oublié que l'an passé, il n'y croyait pas trop non plus et pourtant… « C'est vrai que dans une course au temps, tout peut se passer », admet-il, par ailleurs ravi de partir à la découverte des Açores.
Par la rédaction
Source : Rivacom