Disputée dans des conditions particulièrement soutenues, la septième édition du Tour de Belle-Ile aura été une très belle réussite avec un beau vainqueur, Alain Gautier, et des participants ravis d’avoir vécu une journée de navigation intense. Bilan avec les organisateurs, Aurélie et Romain Pilliard.
Credit : Y.Zedda
Ce Tour de Belle-Ile 2014 aura été particulier avec des conditions soutenues. Quel bilan en faites-vous ?
Nous nous sommes retrouvés dans une situation particulière avant le départ et nous avons dû prendre des décisions en fonction de l’état de la mer et du vent, mais je pense que nous avons bien anticipé, parce que les prévisions que nous avions étaient bonnes. Au final, nous avons clairement pris la meilleure décision possible, tôt le matin du départ, c’est-à-dire d’envoyer le maximum de bateaux sur l’eau mais pas tous - les petits bateaux qui n’étaient pas équipés en hauturier n’étaient pas prêts à affronter ces conditions, il était hors de question de prendre des risques - et de faire partir tout le monde sur le petit tour. C’était une décision sage que tout le monde a finalement bien comprise.
Autre satisfaction, le record d’inscrits (517). Certes, tous ne sont finalement pas partis, mais cela prouve que le succès du Tour de Belle-Ile ne se dément pas…
Oui, c’est important, nous cherchons à satisfaire tout le monde, sur l’eau et à terre, nous faisons le maximum en préparation et en organisation, et voir tant d’inscrits montre que le Tour de Belle-Ile attire toujours. Il y en a pour tout le monde et pour tous les types de bateau, professionnels, acharnés de la régate et plaisanciers plus occasionnels. C’est un vrai bon moment de voile, un superbe spectacle, c’est le seul moment de l’année, la seule course qui permet ça.
Pour finir, parlons de l’édition 2015, qui aura lieu le samedi 9 mai, quelles sont vos perspectives de développement ?
Nous cherchons très clairement un partenaire majeur pour être un peu plus confortables sur l’organisation et nous aider à développer certaines choses, parce que le budget reste assez limité. Nous cherchons toujours à innover et pour cela, nous avons forcément besoin de moyens.
Cette année, l’un des objectifs était notamment d’améliorer notre contact avec les participants. Nous avons donc mis en place un système d’information par SMS qui a bien fonctionné, ils ont reçu des alertes sur les heures du briefing, de l’apéro ou de la remise des prix, mais aussi sur l’avenant du samedi matin.
L’année prochaine, le 8 mai étant férié, nous aurons encore un week-end de trois jours, nous attendrons donc beaucoup de monde, j’espère que les professionnels pourront se libérer dans leur emploi du temps, parce que le Tour de Belle-Ile, c’est aussi ce mélange entre amateurs et professionnels de la course au large.
Par la rédaction
Source : L.Launay