Les 194 bateaux de l’ArMen Race, un record, se sont élancés à partir de 14h30 ce jeudi, depuis La Trinité-sur-Mer. Au programme, une brise médium cet après-midi, des conditions légères la nuit prochaine. Ensuite, les prévisions divergent, la direction de course a donc pris des mesures en conséquence pour satisfaire au mieux tous les coureurs et faire de cette 4e ArMen Race une belle fête sportive !
Credit : B.Bouvry
Le parcours en deux temps de l’ArMen Race 2014
L’ensemble de la flotte sauf les deux Ultimes s'élance d’abord sur une boucle de 120 milles au départ de La Trinité, cap vers Groix puis la Jument des Glénan, Hoëdic, et retour à la bouée du Trého (face à la pointe de St Philibert). Là, une porte sera mouillée et la direction de course annoncera alors aux concurrents s’ils rentrent directement à la Trinité ou s’ils repartent sur une autre boucle.
Trois possibilités ont été envisagées pour cette deuxième boucle complémentaire :
- un parcours 1 de 90 milles vers la bouée SN1 (au large Saint-Nazaire),
- un parcours 2 de 64 milles vers les Birvideaux, Belle Ile, Hoëdic et retour,
- un parcours 3 de 97 milles vers SN1, Belle Ile, les Birvideaux et retour.
310 milles pour les MOD70
Les deux Ultimes (Oman Sail Musandam de Sidney Gavignet et Edmond de Rothschild de Sébastien Josse) partent sur le parcours 8 des instructions de course : un long tracé de 310 milles entre l’Occidentale de Sein, l'île d'Yeu et retour.
Ils racontent
Jean-Luc Laurent, directeur de course :
« Cette ArMen Race se présente bien. Ce n’était pas évident de prendre une décision sur les parcours avec une météo très changeante et des fichiers qui ne s’accordaient pas. Aujourd’hui, ça a l’air de s’améliorer même s’il reste des incertitudes sur les prévisions pour la nuit, le vent risquant de rester très faible. Nous avons gardé la possibilité de neutraliser la course à l’issue de la première boucle. Notre objectif est de satisfaire le plus grand nombre, nous avons travaillé en ce sens, j’espère que ce sera un beau week-end de course pour tous ! »
Nicolas Groleau (IRC1 – Alternative Sailing – Mach 45) :
« Je participe à l’ArMen Race depuis sa première édition. Nous sommes dans un schéma météo changeant avec très peu de vent. En IRC 1 les ratings sont très dispersés et en fonction du vent, certains bateaux sont sensiblement avantagés. Le fait de disputer un parcours en deux temps n’est vraiment pas un problème, le seul qui nous embête est de revenir jusqu’au Trého pendant la nuit, car on est presque sûr qu’il n’y aura pas de vent là-bas. L’objectif est de faire une bonne course, nous avions remporté l’ArMen en 2012, nous étions 2e en 2013 … »
Credits : E.Allaire (à terre) et B.Bouvry (hélico)
Par la rédaction
Source : Kaori