Figaro / Bientôt l'AG2R La Mondiale, Gwénolé Gahinet nous présente son équipe autour de Safran - Guy Cotten

Depuis quatre semaines, l’équipage du Figaro Safran-Guy Cotten - Gwénolé Gahinet et Paul Meilhat - s’entraîne d’arrache-pied à Lorient en vue de la toute prochaine Transat AG2R-La Mondiale qui s’élancera le 6 avril prochain de Concarneau pour rallier Saint-Barth. Pour sa première saison sur le circuit du Figaro Bénéteau, Gwénolé s’est entouré d’une équipe expérimentée. 


Credits : AL Guilbaud et Guy Cotten

Tanguy Leglatin, le coach 
Si la Transat AG2R-La Mondiale se court bien en double, l’objectif de Tanguy Leglatin, l’entraîneur de Gwénolé Gahinet est de le préparer dans l’exercice rigoureux du solitaire en Figaro. « Par expérience, le travail effectué pour une Solitaire du Figaro est plus pointu que pour une transat. En solitaire, tu n’as pas le droit de laisser passer de petits détails, cela demande beaucoup plus de rigueur. 

Cette préparation est parfaitement transposable à une transat, surtout dans le cas de Gwénolé dont c’est la première saison en Figaro. L’inverse est moins efficace. Sur une transat en double, les marins naviguent finalement peu à deux. Il faut donc deux solitaires accomplis », détaille le coach du Pôle Lorient Grand Large.


Paul Meilhat, le co-skipper
Paul Meilhat, dont ce sera la 3e participation à la Transat AG2R, participe à chacun des entraînements du Figaro Safran-Guy Cotten. Une valeur ajoutée précieuse pour Gwénolé qui bénéfice ainsi, en temps réel et sur l’eau, de conseils avisés de son co-équipier. Après un mois d’entraînement, la complicité entre les deux marins est évidente et le duo de Safran-Guy Cotten bien dans le match !

« On progresse bien, nous sommes toujours dans les trois premiers en double ou en solo. Je commence vraiment à prendre la mesure de mon bateau. Je me rends compte que la rigueur est très importante à tous les niveaux. Cinq minutes d’inattention, cinq degrés de réglage de moins ou de trop influent tout de suite sur le classement ! Paul va également réaliser avec moi les convoyages aller-retour de la Solo Maître CoQ en mars pour nous entraîner en double sur longue distance, » explique le skipper de Safran-Guy Cotten.


Jules Delpech, le préparateur
Une transatlantique se prépare aussi… à terre ! Si les dépressions qui balayent les côtes Atlantique depuis plusieurs jours ont parfois contraint le duo à rester à terre, Jules Delpech, le nouveau préparateur du Figaro Safran-Guy Cotten entre alors en action ! Originaire de La Réunion, il a appris son métier aux côtés de Morgan Lagravière qu’il suit depuis ses débuts en Figaro. Trois années d’expérience qu’il met aujourd’hui au service de Gwénolé.

Dès que le bateau est de retour au ponton, Jules démonte, remonte, passe le Figaro au peigne fin, rien ne lui échappe ! « J’aborde les choses un peu différemment qu’avec Morgan. Il y a trois ans, je découvrais le Figaro. Aujourd’hui, je connais ce bateau par cœur ! L’objectif pour Morgan était de remporter La Solitaire du Figaro, or cette année, les priorités de Gwénolé ne sont pas les mêmes. 

Je vais m’adapter à ses attentes et à sa progression au fil des épreuves. En tant que Bizuth, il faut lui laisser le temps de découvrir son bateau. Le but est de lui fournir tous les outils techniques pour réussir sans aller trop vite dans la recherche du gain de poids, par exemple. Calme, raisonné, en tant qu’architecte, il prend les problèmes dans leur ensemble et je suis sûr qu’il apportera de bonnes idées. Cette saison s’annonce passionnante ! »

Au programme du Figaro Safran-Guy Cotten avant la Solo Maître CoQ, mi-mars : deux nouvelles sessions d’entraînement de trois jours avec le Pôle Lorient Grand Large et un petit chantier technique de carénage de la coque et de vérification complète du mât.

Par la rédaction
Source : Safran