Alors que les tempêtes s’enchainent sur les côtes bretonnes et que, depuis mi-décembre, aucune fenêtre météo favorable ne s’ouvre pour laisser partir le Maxi80 Prince de Bretagne et son skipper Lionel Lemonchois pour leur tentative du record de la Mauricienne, on fait le point sur l’avitaillement.
Vidéo réalisée lors du Nautic de Paris
Neuf kilos de nourriture, pour l’essentiel des plats lyophilisés. Lionel a prévu de quoi manger pendant 25 jours. Mais pour le plaisir du palais, le skipper de Prince de Bretagne a tout de même choisi d’embarquer un peu de pâté, du saucisson, du chocolat noir, du fromage, des madeleines, des sardines, du gingembre confit, de la mangue séchée et un peu de thé.
« Finalement, je suis assez basique. J’aime l’idée de n’avoir que de l’eau à faire chauffer. De plus, je n’emmène ni musique, ni bouquin » résume Lionel Lemonchois. Au menu : poulet Thaï au curry vert avec riz, porc sauce aigre-douce avec pâtes, nouilles chinoises au curry rouge et crevettes, pâtes au bœuf et sauce curry, purée au poulet bio, pâtes carbonara, hachis Parmentier, pâtes aux bolets à la crème et… tajine d’agneau. Pas moins de 22 !
Suite de l'avitaillement :
- Six petites bouteilles de gaz
- 100 litres d’eau et autant de gasoil.
- Un kit résine (tissu, résine à l’eau, gants, pinceaux, Sikaflex (colle-mastic polyuréthane mono composant), papier à poncer, monolithique…)
- Un kit mécanique (courroies, Impellers (turbines), perceuse…)
- Un peu de matériel de spare (ordinateur portable, éolienne…)
- Deux caisses à outils. L’une dans la zone de vie, l’autre dans un bidon étanche afin de pouvoir être matossée en mer, à l’image des éléments précédents cités.
par la rédaction
Source : Prince de Bretagne