ITW / Charles Caudrelier : "Le Vendée Globe ? C’est plus que jamais d’actualité !"

A la veille de ses 40 ans, Charles Caudrelier compte parmi les marins les plus légitimes pour participer au prochain Vendée Globe. A l’instar d’autres figures du tour du monde (Desjoyeaux, Gautier, Eliès, Le Cam, Beyou, Le Cléac’h et consorts), le Finistérien a lui aussi déjà accroché la Solitaire du Figaro à son palmarès. Double vainqueur de la Transat Jacques Vabre, mais également de la dernière Volvo Ocean Race, il veut être au départ du Vendée Globe en 2016. A la tête d’un projet potentiellement gagnant.


Charles Caudrelier : "Le Vendée, j’y pense depuis que je suis tout jeune marin"
Credit : V.Curutchet/TJV2013

Charles, où en es-tu de tes envies déclarées de courir le Vendée Globe ?
Charles Caudrelier : « C’est plus que jamais d’actualité, c’est même mon objectif principal pour 2016 ! Voilà 20 ans que j’ai envie de participer au Vendée Globe et cette fois c’est le moment ! J’y travaille donc : je suis en recherche active de partenaires, avec l’idée de monter un projet potentiellement gagnant. Rien n’est fait pour le moment bien sûr, mais il faut y croire et proposer des choses intelligentes à des partenaires potentiels. J’y crois ! »


Tu connais très bien les IMOCA et tu es aussi apprécié pour tes connaissances en météo et en stratégie… mais qu’est ce qui motive réellement cette envie de Vendée Globe?
Charles Caudrelier : « Le Vendée Globe est vraiment un rêve ! Encore une fois j’y pense depuis que je suis tout jeune marin… Tout est intéressant dans le Vendée Globe. L’aspect technique est très motivant, notamment parce que réfléchir et concevoir un bateau pour un homme seul est passionnant. Après avoir fait beaucoup de courses en équipage ces dernières années – et j’adore toujours ça - j’ai envie d’avoir mon propre projet. L’IMOCA est une classe d’une richesse incroyable, notamment sur l’aspect technique des choses. Et c’est une extraordinaire aventure humaine de mener cette compétition planétaire, mais aussi d’être seul en mer pendant près de trois mois. »


Idéalement, on imagine que tu préfèrerais construire un bateau neuf pour t’aligner au départ des Sables d’Olonne en 2016 ?
Charles Caudrelier : « Oui dans l’idéal, je voudrais partir avec un projet potentiellement gagnant. Les dernières clarifications des règles de jauge étaient importantes : elles ouvrent le jeu à ce sujet. Et c’est juste du bon sens de faire en sorte que les bateaux neufs soient un peu plus performants que les anciens. Mais il ne faut pas fermer la porte en étant trop exigeant et être prêt aussi à répondre à une opportunité différente. En tous cas, je regarderai de près évidemment les prochains bateaux qui vont sortir, pour voir dans quelles directions ils auront choisi d’aller. C’est de bonne guerre. »

Par la rédaction
Source : Vendée Globe