Gwénolé Gahinet, skipper du Figaro Safran-Guy Cotten, a choisi Paul Meilhat comme co-skipper sur la Transat AG2R La Mondiale, sa première course de la saison sur le circuit Figaro-Bénéteau. Au départ de Concarneau, le 6 avril prochain, l’épreuve transatlantique de 3890 milles emmènera le jeune équipage vers Saint-Barthélemy aux Antilles. C’est une première pour Gwénolé Gahinet, qui partagera l’expérience de Paul Meilhat dont c’est la 3ème participation. Objectif pour les deux marins : viser le top 5 !
Credit : F.Van Malleghem/DPPI/Safran
Si Gwénolé Gahinet doit participer dès la mi-mars à la Solo Maître CoQ, la Transat AG2R La Mondiale marque la première grande échéance de la saison pour le skipper du Figaro Safran-Guy Cotten.
L’expérience de la jeunesse
Même génération, même soif de gagner, Gwénolé et Paul se sont pourtant peu croisés sur les pontons. Le hasard de la vie les a conduits à se rencontrer en 2013 et le feeling est tout de suite passé. La tête sur les épaules, les deux marins partagent l’envie de réussir. « Je souhaitais trouver un co-skipper qui puisse avoir l’expérience de cette épreuve et un regard global sur le circuit et ses subtilités, » explique le skipper de Safran-Guy Cotten.
Paul Meilhat est arrivé sur le tard à la course au large. Quatrième de La Solitaire du Figaro et de la Transat AG2R La Mondiale 2012, cinquième de la Generali Solo 2013, l’ex « Skipper Macif », porte un réel intérêt à ce nouveau challenge : « Gwénolé n’est pas n’importe quel bizuth ! Il arrive avec des idées neuves et un œil extérieur sur le bateau. Son profil d’architecte, son expérience en Mini et sur d’autres supports m’intéressent beaucoup. Nous sommes dans une dynamique de partage et d’échange que nous mettrons au profit de la performance. »
A l’école de la Transat
Si le skipper de Safran-Guy Cotten a déjà traversé l’Atlantique en solitaire, passer trois semaines de course en double est une première ! Un sacré défi pour débuter la saison que son co-skipper voit plutôt comme une belle opportunité : « On apprend beaucoup plus sur une transat en double qu’en solitaire. Le rythme, très intense, est idéal pour connaître parfaitement son bateau. En Figaro, les résultats se jouent sur de petits réglages et le fait d’être en équipage permet de mener le bateau à 100%. »
Avec un plateau généralement plus ouvert que sur La Solitaire du Figaro Eric Bompard Cachemire, l’équipage de Safran-Guy Cotten possède toutes les cartes en main pour écrire une belle histoire !
Par la rédaction
Source : Mille et Une Vagues