Le Brésil est une destination prisée par les temps qui courent ! Mais décrocher son ticket pour cette destination n’a rien de simple. L’équipe de France de football ne dira pas le contraire, ni les marins de la Transat Jacques Vabre. Les barrages à négocier ne sont pas des plus aisés. Pour les Multi50 en approche du cap Frio et pour les Imoca au large de Salvador de Bahia, il va falloir négocier un front orageux assez instable avant d’espérer apercevoir la ligne d’arrivée à Itajai, vendredi pour les trimarans, dimanche pour les monocoques. ITW.
Credit : P.Contin/DPPI/Safran
Vincent Riou, skipper de PRB :
« Il n’y a pas beaucoup de stratégie en ce moment, on longe les côtes brésiliennes dans une mer assez chaotique. On règle le bateau pour aller le plus vite possible tout le temps, les voiles, le pilote , pour avoir un maximum de vitesse.
On a un peu hâte d'arriver à Itajaì parce que là c'est pas hyper intéressant mais bon il aurait été difficile de descendre plus vite l'Atlantique que ça ! On a l'impression de ne pas avoir vu le soleil car le bateau est toujours sous l'eau, mais on ne peut pas se plaindre d'être descendu si vite. Nous prévoyons d'arriver dimanche matin à peu près. »
Marc Guillemot, skipper de Safran :
« Nous avons les mêmes conditions qu'hier, avant hier et demain, c'est à dire un alizé soutenu de travers depuis que nous sommes sortis du Pot au Noir. Rien de très excitant donc, pas vraiment de stratégie, c'est tout droit. On continue à essayer malgré tout de grappiller quelques milles. Ce n'est pas le genre de navigation dont on raffole, mais il faut le faire.
Dans ces conditions, on barre pas mal, plus que le pilote sauf quand nous sommes vraiment cramés comme cette nuit. Mais on garde au maximum quelqu'un à bord pour les réglages multiples ou à la barre.
Vivement Itajaì ! Je n'ai même pas regardé la distance qu'il nous reste... ETA pour nous, plutôt le 26 novembre à 11h15 précisément ! »
Le message de la nuit de Kito de Pavant, co-skipper d'Actual :
C'est grand beau temps par ici, lune à fond les watts, pas de nuages menaçants et l'alizé puissant qui nous fait mener grand train. Parcourir plus de 500 miles en 24h sur un bateau de 50', ça doit pas arriver tous les jours. Fenetrea et Actual se livrent à un beau duel de vitesse et affolent les compteurs.
A chaque classement, on s'amuse de voir qui des deux Multi50 a réalisé le meilleur score : pour le moment c'est nous avec 23 noeuds de moyenne sur 3 heures mais ils ont été les plus rapides sur la journée. Du coup, il ne faut plus que 3 chiffres pour mesurer la distance qui nous sépare d'Itajai ...
Bon tout ça, ça ne se fait pas sans mal et ça dégage des bonnes doses d'adrénaline. Et moi je vais me coucher... Kito
Classements à 17h00
MULTI 50
1 - FenêtréA Cardinal à 596,63 milles de l’arrivée
2 - Actual à 50,01 milles du premier
3 - Rennes Métropole / Saint-Malo agglomération à 1038,62 milles du premier
IMOCA
1 - MACIF à 1204,58 milles de l’arrivée
2 - PRB à 20,09 milles du premier
3 - Maitre CoQ à 85,52 milles du premier
4 - Safran à 111.41 milles du premier
CLASS40
1 - GDF SUEZ à 2532,71 milles de l’arrivée
2 - Mare à 28,77 milles du premier
3 - Tales Santander 2014 à 58,45 milles du premier
Par la redaction
Sources : Transat Jacques Vabre et Kaori
1 - GDF SUEZ à 2532,71 milles de l’arrivée
2 - Mare à 28,77 milles du premier
3 - Tales Santander 2014 à 58,45 milles du premier
Par la redaction
Sources : Transat Jacques Vabre et Kaori
