Gilles Lamiré et Andrea Mura ont franchi la ligne d’arrivée de la Transat Jacques Vabre à 05h 03min 46s HF à Itajaí. Ils complètent donc le podium dans la catégorie des Multi 50, après les arrivées de FenêtréA Cardinal et d’Actual vendredi dernier. Leur temps de course : 19j 16h 03min 46s. Ils ont parcouru 6 232 milles sur l’eau à la vitesse moyenne de 13,20 nœuds. Et en début d'après-midi, c'était au tour de Erik Nigon et Samy Villeneuve de passer la ligne sur leur trimaran de 1988 et après un arrêt de 36 heures à Brest pour réparer. Joli !
Credit : JM Liot
Gilles Lamiré, skipper du Multi 50 Rennes Métropole/Saint-Malo Agglomération : « Nous sommes très contents d’arriver au Brésil, 5 400 milles c’est long. A la fin, il y avait beaucoup d’effets d’élastique et de passages à niveau. Erik Nigon (Vers un monde sans sida) n’était pas loin car il bénéficiait d’une bonne brise derrière alors que nous commencions à être vent arrière dans du petit temps. Je tiens à féliciter les duos de FenêtréA Cardinal et Actual qui ont mis le niveau très haut. Ils peuvent être fiers d’eux. Je réalise le travail qu’il me reste à faire pour arriver à leur niveau.
Credit : JM Liot
Erik Nigon et Samy Villeneuve, 5e en Multi50
Erik Nigon et Samy Villeneuve ont franchi la ligne d’arrivée de la 11eme édition de Transat Jacques Vabre à 14 h 11 min 18 s (heure française) à Itajaí, au Brésil. Leur temps de course : 20 j 01 h 11 min 18 s. Leur vitesse moyenne sur le parcours théorique de 5 450 milles depuis Le Havre a été de 11,22 nœuds. Ils ont parcouru 5 895 milles sur l’eau à la vitesse moyenne de 12,25 nœuds. L’écart au premier, FenêtréA Cardinal (Erwan Le Roux/Yann Eliès) est de 5 jours 07 h 31 min 03 s.
A bord de leur plan Nigel Irens de 1988, les deux marins n’ont pas démérité dans la 11eme transatlantique en double. Après un arrêt de 36 heures à Brest pour réparer leur aérien, ils sont repartis le dimanche 10 novembre.
Erik Nigon, skipper de Vers un Monde sans Sida:
« Nous avions le bateau le plus vieux de la flotte (un plan Nigel Irens de 1988), ce qui est forcément handicapant. Mais nous savons le faire marcher et le pousser – et donc nous amuser. On a parfois atteint les limites. C’est une vraie aventure de traverser sur un tel bateau : on prend de l’eau dessus et dessous, c’est une grande mare. Mais en même temps, il se comporte très bien au reaching. Et il a une histoire et une âme. Nous avons dû effectuer un arrêt technique à Brest pour réparer notre aérien. Nous sommes partis avec un jour et demi de retard et nous sommes engagés dans une course-poursuite pour rattraper Gilles Lamiré (Rennes Métropole/Saint-Malo mais aussi les IMOCA. »
Par la redaction
Source : Transat Jacques Vabre