Petit à petit, la grande tribu des Ministes se reconstitue. Les solitaires pénètrent les uns après les autres dans la marina de Sada où le petit groupe des prototypes les accueille, ravi de voir la famille s’agrandir. Mais le convoyage qui les mène à Sada s'est révélé très dur !
Credit : J.Vapillon/Mini Transat
De Gijon à Sada, la côte a beau être belle, le convoyage fut loin d’être un parcours de santé. En cause, une mer toujours formée, des vents plus forts que prévus au passage des deux grands caps, l’Estaca de Barres et le cap Ortegal et des périodes de calmasses où les Minis, ballotés par la mer, voyaient leurs voiles claquer et les gréements souffrir. Dans ces conditions, nombre de navigateurs ont préféré trouver refuge dans les ports de Burelia ou Moras dans l’est de deux grands caps.
Convoyage très dur, un abandon à déplorer
La navigatrice australienne, en convoyage de Gijon à Sada, a été prise par une lame dans le chenal de Ribadeo. Récupérée immédiatement par un bateau accompagnateur, Katrina Ham a été conduite à l’hôpital où elle subit des examens de contrôle. Mais les dégâts sont trop importants sur son bateau. Elle doit renoncer.
Il fallait ensuite rester vigilant sur le timing et la majeure partie des Ministes a su repartir hier au soir pour accomplir les quelque cinquante milles qui manquaient pour rallier Sada. A l’exception d’un groupe de concurrents toujours en escale à Morsa, c’est depuis le milieu de matinée, une cohorte presque ininterrompue qui vient rejoindre les rescapés de Sada. Il reste maintenant quatre jours pour préparer le grand saut jusqu’aux Antilles… Enfin !
Source : Mini Transat