De Gijon à Sada, les Ministes sont entrés dans l’attente. La petite colonie s’organise en attendant la fenêtre météo favorable. Tandis que Stan Maslard, par la route, rallie Sada pour prendre le départ.
Credit : J.Vapillon
On n’imagine pas les petites contrariétés provoquées par une escale impromptue. Dès lors, il a fallu s’organiser. Partant du principe que l’on n’est jamais plus fort que quand on est capable de raisonner collectivement, les Ministes ont investi (avec l’accord du club) les locaux du Clube Naval de Gijon et ont déniché quelques perles. Une sorte de pension de famille avec dortoirs collectifs s’est vue quasiment réquisitionnée par la flotte.
Bientôt six à Sada
Les cinq solitaires qui avaient réussi à gagner Sada devraient être rejoints par Stan Maslard qui a convoyé par la route son prototype. Au terme des règles internationales en vigueur, la première étape ayant été annulée, rien n’empêche les navigateurs ayant abandonné dans cette course de reprendre le départ. L’étape Douarnenez – Sada n’existant plus, toutes les décisions concernant ce parcours doivent être considérées comme nulles et non avenues.
Le retour de Stan et peut-être d’autres coureurs dans le même cas, crée un précédent dans l’organisation de la Mini Transat. Pour l’heure, les coureurs sont évidemment partagés entre le plaisir de voir un confrère qui avait investis des heures et des heures de travail pouvoir aller au bout de son rêve et de l’autre cette sensation bizarre de se retrouver placés sur un pied d’égalité alors que les uns ont traversé le golfe de Gascogne dans des conditions parfois rudes, mettant leur matériel à l’épreuve et d’autres pas. Dura lex, sed lex…
Source : Mini Transat