Imoca / Départ dimanche sur la Jacques Vabre ? Jérémie Beyou : "On est prêt à prendre le risque"

Course après course, Jérémie Beyou et Christopher Pratt ont appris à maîtriser cet espace-temps à la fois électrique et chaleureux de l’avant-départ. Fort de son expérience, le duo Maître CoQ réussit, pendant ces dix jours à terre, à être disponible sans perdre son énergie, tout en entrant progressivement dans sa course.


Jeremie Beyou et Christopher Pratt entrent progressivement dans la course.
Credit : Y.Zedda

Aussi concentrés que détendus, les deux co-skippers Maître CoQ scrutent leurs ordinateurs respectifs. Les fichiers météo de dimanche prochain tournent sur leurs écrans depuis quelques jours déjà, pour voir… Une dépression pointe le bout de ses isobares. Et ce phénomène météo s’annonce plutôt corsé !

Pour Jérémie Beyou et Christopher Pratt, pas question de perdre de l’énergie à se focaliser là-dessus. Chaque chose en son temps. Et, pour l’instant, l’heure est à la décontraction concentrée ! Préparation physique le matin, point avec l’équipe technique, rendez-vous presse ou partenaires, travail météo, séance de massage et d’étirements en fin de journée. Les journées sont bien remplies sans être stressantes. Du rythme et du sport, rien de tel pour entrer dans sa course sans stress inutile. La pression du départ viendra en temps voulu...

Jérémie Beyou et Christopher Pratt co-skippers Maître CoQ : « J’ai fait du vélo en début de semaine, j’en avais besoin… Et ça fait du bien, explique Jérémie . Et, depuis trois jours, Stéphane Eliot, notre préparateur sportif est là. Nous faisons deux séances par jour : une de travail, une de décontraction, c’est parfait !", sourit Christopher.

Côté météo, nous avons bien sûr un œil sur les fichiers, nous faisons tourner des routages. Pour le départ, il est vrai que pour l’instant ça s’annonce venté, surtout la première nuit. Et de toute façon, nous faisons confiance à la direction de course. Nous, on aimerait partir dimanche, on est prêt... Reste à voir quelle est la meilleure solution, on est prêt à prendre le risque", conclut Jeremie Beyou.

Source : Kaori