"On est bien mieux là que si on était en mer" commente le ministe David Genest. Cela fait maintenant une semaine que la flotte des Minis patiente au pied des quais du Port Rhu. Dans l’ensemble, les coureurs font contre mauvaise fortune bon cœur face à cette situation météorologique exceptionnelle.
Toute la flotte est dans l’attente d’une bascule des vents à l’ouest puis au nord-ouest. Mais les centres dépressionnaires restent sur des positions désespérément sud et génèrent à la pointe de l’Espagne des vents très forts de sud-ouest à la pointe de la Galice.
Hier au soir, les fichiers laissaient entrevoir une éventuelle porte de sortie pour le week-end prochain, mais les dernières prévisions météo n’incitent guère à l’optimisme.
Il ne reste plus qu’à attendre les prochains fichiers météo, sachant que la situation peut encore évoluer rapidement, compte tenu de l’instabilité des phénomènes. Pour l’heure, c’est toujours le code rouge qui prévaut.
David Genest (Mini 511)
« On profite des petites activités proposées par Douarnenez Courses, on va se balader. L’autre jour, nous avons piqué jusqu’à la pointe du Raz. De toutes les façons, on est bien mieux là que si on était en mer. Et quinze jours d’escale à Douarnenez, ce n’est vraiment pas désagréable, il y a tant de choses à découvrir dans le coin. Le soir, on refait le monde : pour dire, on a même envisagé qu’un jour la Mini parte de Méditerranée ! »
Ian Lipinski (Pas de Futur sans Numérique)
« Je suis resté à Douarnenez. Je n’avais pas envie de sortir de l’ambiance de la course. Ma copine est venue passer quelques jours… Ensuite, on s’occupe : cueillette des champignons (sauf que je ne connais pas les bons coins par ici), sport, carénage des bateaux. Le report, je le vis bien. Il suffit de penser à ce que ce serait, si on était en mer actuellement. Du coup, l’attente, on la savoure presque… »
Source : Mini Transat