Le départ de la Transat Jacques Vabre approche. Lalou Roucayrol et Mayeul Riffet finalisent leur préparation technique, physique et logistique. Pour la première transatlantique du Multi 50’ Arkema – Région Aquitaine, le skipper est décidé à ne rien laisser au hasard. Le skipper est partout ! Même à La Rochelle, où Lalou présente son trimaran au public du Grand-Pavois.
Credit : V.Olivaud / Team Lalou Multi
6 mois de préparation à terre, pour 18 jours en mer
C’est avant tout la préparation technique du bateau qui a été peaufinée depuis plusieurs semaines, et après un chantier d’optimisation à la fin de l’été, le skipper et son équipe ont effectué plusieurs navigations de contrôle : « Nous avons mis le trimaran à l’eau la semaine dernière après un check-up complet. Notre première navigation depuis, c’est cette navigation de 12 heures pour venir à La Rochelle sur le Grand-Pavois. D’ici le convoyage au Havre, prévu le 22 octobre, nous avons plusieurs autres sorties de programmées, notamment pour caler le pilote automatique et l’électronique du bord. Nous essaierons également de faire quelques navigations en double avec Mayeul, même si nous avons cette chance de naviguer de la même manière, et de se connaître sur le bout des doigts.» explique Lalou.
Logistique : le casse –tête de l’avitaillement…
Un des facteurs primordial dans la performance sportive reste bien évidemment la nourriture que les marins embarqueront sur ces 20 jours de mer. Un véritable casse-tête pour Fabienne Roucayrol, l'épouse de Lalou, en charge du dossier : « C’est une lourde charge qui n’est pas évidente à gérer ! J’ai plusieurs paramètres à prendre en compte. Certains sont inhérents à la course au large, comme la quantité de produits frais ou l’apport en calories par exemple, mais Lalou m’en a réservé quelques autres ! Je dois donc choisir des produits nutritifs qui prennent le minimum de place, comme de la viande ou du poisson séché.
Zero déchet et aucun lyophilisé
La deuxième contrainte concerne les déchets. Nous voulons 0 déchet à bord, donc tous les contenants seront biodégradables. Et Lalou refuse catégoriquement d’embarquer des plats lyophilisés. Je travaille donc avec un restaurateur à l’élaboration de plats faciles à manger, pouvant se conserver longtemps sous vide et de qualités nutritives différentes selon les besoins rencontrés par les marins. Finalement, le seul repas dont je sois sûre aujourd’hui est celui du jour du départ. La tradition veut que Lalou ait son poulet-rôti, avec des pommes de terre sautées, comme un dimanche normal !"
Source : Evenementielles