Classe Mini / Passe ta Mini, d’abord !

Avouons-le : c’est une drôle d’idée de vouloir, à l’heure d’Internet généralisé, des liaisons satellites et de la communication immédiate, traverser l’Atlantique avec des moyens de communications limités à l’essentiel, sur une coque de noix de 6,50m libérant un espace vital de quelques mètres cubes à peine. Et pourtant, à chaque édition, ils sont plus d’une centaine à vouloir tenter l’aventure. 



Credit : J.Vapillon/MIni Transat

Du jeune coureur de haute mer espérant faire de la Mini Transat un marchepied vers une carrière d’oiseau du large au simple amateur pour qui parvenir de l’autre côté de l’Atlantique sera sa quête du Graal, tous se retrouvent embarqués dans cette drôle d’histoire commune qu’est la Mini Transat.

Seul face à soi-même
Dès sa création, la Mini Transat a toujours voulu privilégier le rôle de l’homme dans la conduite de son bateau. Aujourd’hui, les coureurs de la Mini Transat ont droit au GPS ainsi qu’à un nombre minimum d’informations (vitesse et direction du vent notamment). Mais ils restent encore coupés de toute possibilité d’échanger des informations avec la terre.

Ici, pas question de s’épancher sur ses états d’âme, de rechercher l’aide d’une équipe à terre pour résoudre un problème technique. La règle reste intangible : aide-toi et la Mini t’aidera. Michel Desjoyeaux, double vainqueur du Vendée Globe, l’avoue lui-même : jamais, il n’a autant gambergé que lors de sa Mini Transat de 1991. La Mini Transat est un accélérateur d’émotions, une des plus belles occasions d’être seul face à soi-même.

Une confrérie
De Jean-Luc Van Den Heede aux frères Peyron en passant par Halvard Mabire, Thomas Coville ou Yves Le Blévec, tous ont connu ces heures si particulières qui restent gravées à vie. Entre tous ces marins, il existe un socle commun, tissé au fil des éditions de ce qui reste encore une des plus belles aventures humaines du monde de la voile. Plus que jamais le mot d’ordre reste d’actualité pour tous ceux qui rêvent d’aventures maritimes : passe ta Mini, d’abord.

Le parcours 2013 : retour aux origines
Première étape Douarnenez – Puerto Calero (île de Lanzarote) : 1257 milles.
Deuxième étape Puerto Calero – Pointe-à-Pitre : 2764 milles.

Le programme
Prologue "Tout commence en Finistère" le 6 octobre 2013.
Départ de Douarnenez le 13 octobre 2013 à 13h. Arrivée aux Canaries entre le 23 et le 26 octobre 2013.
Départ des Canaries le 9 novembre 2013. Arrivée en Guadeloupe entre le 23 et le 30 novembre 2013

Source : Enelos Communication