North Sails démocratise la haute technologie, avec la 3Di M

En quelques mois, le 3Di™ est devenu la « locomotive » de la voilerie leader au niveau mondial. Cette technologie est devenue l’arme absolue de la régate au niveau professionnel, propulsant à un train d’enfer 5 des 6 VO 70 de la Volvo Ocean Race 2011-2012, nombre d’IMOCA sur le Vendée Globe 2012-2013, ou encore des AC 45 sur des circuits inshore. North Sails veut aujourd’hui en faire l’alliée incontournable des régatiers amateurs et autres propriétaires de bateaux de croisière performants. Avec le lancement à la rentrée d’un produit intermédiaire, le 3Di™ « M » (pour « Middle »), conçu pour les guindants inférieurs à 22 mètres (bateaux de moins de 55 pieds), la voilerie pose une nouvelle pierre sur la voie de la démocratisation de ses produits high-tech.



First 36.7 équipé de voiles 3Di M
Credit : North Sails

Lancement commercial du 3Di M dès septembre
Des dires de Philippe Oulhen, directeur commercial de North Sails en France, « de plus en plus de demandes de clients pratiquant la course-croisière concernent le 3Di™ ». Les ingénieurs et dessinateurs de la voilerie ont donc travaillé au développement d’un modèle intermédiaire, optimisé au niveau du processus de fabrication et plus compétitif en termes de prix pour les plus petits bateaux. « Ce produit sera 14% moins cher que le 3Di™ actuel », précise-t-il. « Certes le M sera légèrement plus lourd et moins stable que le 3Di™ standard, mais il sera largement supérieur en termes de performance à tous les autres produits existants, ajoute de son côté Gautier Sergent, dessinateur à la voilerie. Parmi les produits destinés à la croisière et à la course-croisière, ce sera clairement ce qui se fait de mieux. »

Et comparé à une voile traditionnelle, une voile 3Di M, dont la durée de vie est largement supérieure, pourra être amortie sur une période beaucoup plus longue. Un bon compromis investissement-durabilité en quelque sorte. Plus de 20 voiles de ce type ont été testées, avec à la clé des résultats concluants. « La commercialisation du 3Di M interviendra dès le mois de septembre, assure ainsi le directeur commercial. « A Vannes, Cannes, Dunkerque, Cherbourg, La Rochelle, ou encore Marseille,nos équipes commerciales se tiennent d’ores et déjà à la disposition des clients pour les informer sur les avantages dont ils peuvent bénéficier grâce à ce nouveau produit. »

Une orientation remaniée des bandelettes pour maîtriser les coûts
Tout comme le 3Di™, le 3Di M possède une excellente tenue de forme, ce qui lui confère une très bonne longévité. La quantité totale de matière, au niveau de la structure de la voile, est quant à elle identique à celle du 3Di™ 760 ou 780. La maîtrise du coût de fabrication réside principalement dans l’optimisation du positionnement des bandelettes de microfilaments (toujours superposées les unes aux autres), notamment dans les directions principales des efforts, très sollicitées lorsque le bateau navigue au près.

« Les changements d’angle entre bandelettes sont plus élevés, ces dernières sont donc plus longues et la vitesse de dépôt est plus rapide, précise Gautier Sergent. De manière plus générale, nous utilisons moins de bandelettes. Cela réduit ainsi les changements de tête au niveau du plotter (NDR : machine qui dépose les bandelettes). » Tout cela a pour effet de réduire les temps de machine, augmentant ainsi du même coup l’efficacité de production. « Les efforts secondaires et tertiaires sont eux gérés différemment qu’avec le 3Di™ », note Philippe Oulhen. Un film est en effet utilisé pour répondre aux contraintes de second ordre. Notons enfin que les finitions seront faites dans les mêmes standards et que seul le nombre d’options disponibles sera plus limité.

Source : La 7e Vague