Pour sa première participation au Tour de Bretagne, Claire Pruvot s’associe avec Benoit Charon, fin régatier et responsable du centre d’entraînement voile performance Manche à Granville. Une première épreuve en duo pour la jeune femme et une première en Figaro Bénéteau II pour Benoit, c’est donc un équipage 100% bizuth qui prendra le départ de Paimpol dimanche prochain !
Credits : JM Liot et E.Stichelbaut
Un équipage de bizuths
Depuis plusieurs jours, la navigatrice de Port de Caen Ouistreham s’entraine assidûment avec Benoit Charon pour caler le maximum d’automatisme dans les manœuvres en prévision du Tour de Bretagne. « Je connais Benoit depuis des années, il a été mon premier entraineur lors du Trophée des Lycées et il a une très grosse expérience en voile habitable et en participation sur le Tour de France à la Voile. Il suit les figaristes normands depuis un petit moment mais n’avait jamais eu l’occasion de naviguer sur le bateau.
D’habitude c’est lui qui m’embarque sur les équipages du Tour de France, là on inverse, c’est un juste retour des choses. » explique l’ambassadrice du nautisme en Calvados. Et à Benoit de renchérir « Avec Claire, on est très complémentaires : elle galope partout sur le pont, elle a une super pêche et sera parfaite pour les manœuvres tandis que moi, je suis plus spécialiste de la barre et de la tactique. »
Dimanche départ de Paimpol
Pour cette unique épreuve en double sur le circuit figaro, le programme s’annonce d’ores et déjà rythmé avec 4 étapes de ralliement entre Paimpol, Perros-Guirec, Brest, Lorient et Piriac/Mer et avec plusieurs parcours techniques prévus aux différentes escales. 22 équipages sont attendus sur la ligne de départ dimanche, des duos composés de spécialistes du figaro mais également d’autres professionnels de la voile, et des amateurs. «C’est un plateau hétéroclite et c’est ce qui est sympa sur ce genre d’épreuve. L’occasion de faire découvrir le support à d’autres comme Benoit, ou Damien Iehl (spécialiste du match racing) ou Pierre Le Boucher (issu de la filière olympique) et ça permet de mixer les expériences. »
Source : Claire Pruvot
