Triplé lorientais sur la ligne d'arrivée de la deuxième étape de la Transgascogne à Port Bourgenay avec la victoire de Bertrand Delesne (Team Work) devant Benoit Marie (benoitmarie.com) et Gwénolé Gahinet (Logways-Watever). Au classement général, c'est Gwénolé Gahinet qui l'emporte de 52 secondes devant Bertrand Delesne ! Julien Pulvé (Chasseur de primes-AGB) dont c'était la deuxième course en solitaire seulement complète brillamment ce podium final. ITW
Crédits : M.Gay
En bateaux de série, Damien Cloarec (Lomig) gagne l'étape à Port Bourgenay devant Clément Bouyssou (No War) et Simon Koster (Go4it). Au classement général, c'est le suisse Simon Koster, vainqueur de la 1ère étape qui l'emporte. Jean-Marie Oger (Acebi) et Clément Bouyssou (No War) complètent le podium à 14 et 16 minutes du premier.
En bateau de série double, la paire Lemaire/Vaur remporte l'étape et la course. Le seul duo en prototype de Maxime Eveillard et Lorry André (Sea Zaitre) a bouclé son parcours en 3j 23h 24'.
On a coutume de dire que le vainqueur de la Transgascogne sera le vainqueur de la Mini Transat qui suit... Quoi qu'il en soit, le jeu a été extrêmement serré et stratégique, en prototype comme en bateau de série, sur ces deux étapes aller et retour entre la Vendée et l'Espagne, dans des conditions de vent très contrastées allant de 0 à 25 nœuds sur les deux étapes.
Au programme d'une grande majorité des skippers : vacances et chantiers techniques, puis reprise de l'entraînement en septembre avant de faire route vers Douarnenez pour le départ de la Mini Transat cet automne.
Gwénolé Gahinet (Logways-Watever), vainqueur de la Transgascogne 6.50 en prototype solitaire :
« J'ai enchaîné trois empannages dans le dernier quart d'heure avant l'arrivée et j'ai gardé le spi le plus longtemps possible, plus longtemps que Bertrand, ça m'a permis de revenir sur lui. Je l'avais marqué depuis le début de la course, sauf à un moment où il en avait profité pour s'échapper ! C'était super intéressant cette étape, ça a joué beaucoup sur les placements, surtout dans la transition la nuit dernière entre le vent d'Est et l'arrivée de la dépression par l'ouest. C'est d'ailleurs là que Bertrand est passé. Ça a fait du suspense jusqu'au bout ! »
Bertrand Delesne (Team Work) deuxième de la Transgascogne 6.50 en prototype solitaire :
« ça s'est joué à pas grand chose pour la victoire, j'ai affalé le spi un peu trop tôt. On a fait toute la course ensemble avec Gwénolé : ça booste et c'est intéressant, mais c'est stressant aussi. On est proches en vitesse. Il est un peu plus rapide sous gennaker et moi sous spi. C'est comme ça que j'ai réussi à me décaler de lui et à prendre la tête ce matin. Je vais aller prendre des vacances au vert avant de reprendre l'entraînement en septembre ! »
Julien Pulvé (Chasseur de primes-AGB) troisième de la Transgascogne 6.50 en prototype solitaire :
« je suis vraiment super content ! C'était très important pour moi de faire un résultat sur cette course. Ça y est, j'ai ma place réservée sur la Mini Transat, il ne me reste plus qu'à trouver un partenaire... Je suis super heureux d'avoir pu régater bord à bord avec les autres, qui s'entraînent toute l'année ! Je manque d'entraînement, mais j'ai réussi à compenser en dormant moins qu'eux, c'est une belle satisfaction. J'ai encore appris beaucoup sur le bateau, il est rapide... il me reste encore deux mois pour convaincre un partenaire de faire la Mini Transat avec moi ! »
Stanislas Maslard (Groupe Sefico), sablais d'adoption, en tête presque toute l'étape :
« Je suis super content, cette étape m'a permis de montrer toute la valeur du bateau. C'était une étape très intéressante en plus avec beaucoup de placement et de réglage en permanence. Ces milles en tête de flotte, c'est aussi une façon de remercier tous ceux qui m'ont aidé à être au départ de cette course. »
Simon Koster (Go4it), vainqueur de la Transgascogne 6.50 en Series solitaire :
« C'était super intéressant. Les deux étapes étaient ouvertes, avec du jeu. On s'est beaucoup entraînés à Lorient, c'est un beau résultat, je suis satisfait mais cela ne va pas changer ma vision des choses par rapport à la Mini Transat. Je sortais d'un petit chantier technique, tout est validé à bord. Je vais pouvoir prendre un peu de vacances ! »
Clément Bouyssou (No War) troisième de la Transgascogne 6.50 en bateau de série solitaire :
« Premier une grande partie de la première étape, deuxième ici et troisième au général : tout cela, c'est bon signe. Ça met en confiance, mais en même temps, on s'est tellement entraînés tout l'hiver à Lorient que ce sont des résultats qui étaient attendus et qui se concrétisent. L'entrainement, ça paie vraiment, ça me sert tout le temps... Et puis c'est super intéressant de naviguer groupés ça nous tire vers le haut. C'est de très bon augure pour la Mini Transat... il ne me reste plus qu'à trouver un partenaire. »
Jean-Marie Oger (Acebi) deuxième de la Transgascogne 6.50 en bateau de série solitaire :
« c'était une régate géniale. Ce matin c'est allé super vite à 25 nœuds sous grand spi ! Et même dans la pétole au début, ça allait, ça discutait pas mal entre nous à la VHF. Côté stratégie, il ne fallait pas se louper la nuit dernière dans la transition : le vent est passé de l'est à l'ouest en une heure de temps. Globalement je suis complètement ravi ! Il y a eu comme un déclic pour moi. J'ai fait un break côté course et là je suis revenu avec une grosse envie de régater... ils vont pouvoir compter sur moi à la Mini Transat ! »
Damien Cloarec (Lomig) vainqueur de la deuxième étape en bateau de série solitaire :
« ça a été super serré toute l'étape. On n'a pas arrêté de prendre la tête tour à tour avec Renaud et Jean-Marie. Dès que l'un de nous allait dormir, on remettait du charbon. Certains faisaient semblant d'aller dormir !! Le niveau ne cesse de monter en Mini, c'est super intéressant, les trajectoires, les vitesses sont proches, tout le monde travaille bien sa stratégie. Il y a un super match ! ça promet sur la Mini Transat ! »
Jean-Baptiste Lemaire et Jean-Paul Vaur (OEuvre du marin breton), vainqueurs en bateau de série double :
« Nous sommes vraiment heureux, nous n'avons pas fait d'erreur sur cette étape, nous avons fait une belle navigation, nous n'avons rien lâché ! Dans les 5 derniers milles nous avons changé trois fois de spi. Pour résumer : sur la première étape nous avons limité la casse, sur la seconde nous n'avons pas fait d'erreur. »
Source : C.Ecarlat