A un mois du départ de la Solitaire du Figaro – Eric Bompard cachemire, Nicolas Lunven prendra le départ lundi de la Solo Concarneau qu'il a remportée l'année dernière. Le skipper du monocoque Generali a, comme à son habitude, beaucoup navigué ces derniers temps et se prépare activement à l’échéance de juin, l’objectif principal de sa saison 2013 avec le Championnat du Monde J80 de juillet à Marseille. ITW.
Credit : JM Liot
La Solitaire du Figaro approche à grand pas. Où en es-tu dans ta préparation ?
Depuis la Solo Arrimer aux Sables d’Olonne, j’ai navigué continuellement sur mon Figaro et en J80. J’ai, tout d’abord, profité d’être en Vendée pour réaliser des speed tests avec Julien Villion et Morgan Lagravière, mes deux partenaires d’entraînement. Ces trois jours ont été profitables car nous avons évolué dans des conditions inhabituelles pour moi qui navigue régulièrement à Port La Forêt. Il y avait du petit temps et une grosse houle. C’est très technique.
Je suis rentré ensuite en Bretagne en mode convoyage. J’ai effectué quelques relations publiques à bord de mon bateau pour mon partenaire Generali et puis j’ai participé à un stage du pôle Finistère course au large. Nous nous sommes concentrés sur la performance avec un observateur avisé en la personne de Sébastien Col. Il est impressionnant car il voit le moindre détail que cela soit un gréement trop mou, des barres de flèches mal orientées…
Et c’est maintenant l’heure de la Solo Concarneau ?
J’ai hâte de prendre le départ de cette compétition. Elle sera notre dernier galop d’essai avant la Solitaire du Figaro. J’espère que l’on connaitra une météorologie plus variée que lors de la Solo Arrimer (Nicolas a terminé quatrième en Vendée). Et puis, j’ai encore et toujours quelques tests à faire notamment avec un nouveau vérin de pilote automatique à bord. 370 milles entre l’île d’Yeu et Ouessant, c’est un beau parcours.
Dans quel état d’esprit aborderas-tu ensuite la Solitaire du Figaro ?
De façon ultra positive ! Le plateau relevé de la Solitaire du Figaro 2013 avec six anciens vainqueurs ne m’inquiète pas. Je m’occupe plutôt de me concentrer sur le parcours qui me paraît plus hauturier que l’année dernière ou il faisait place à la vitesse. On aura de plus longue section de course au large que cela soit entre Bordeaux et Porto ou Gijon et Roscoff. La stratégie, les options différentes seront plus tranchées, ce qui me plaît. Je me renseigne actuellement sur les plans d’eau de Bordeaux et Porto.
Source : T.Blondel
