Rentré prématurément en Bretagne suite à son avarie de grand-voile lors de la Transat Bretagne Martinique (ndr/déchirure sur 10 mètres), Thierry Chabagny s'aligne sur la Solo Arrimer, puis prendra le départ de la Solo Concarneau en mai avant de rejoindre Bordeaux pour la première étape de la Solitaire du Figaro Eric Bompard Cachemire.
Il s’agit pour le skipper de naviguer un maximum avant l’épreuve reine de la saison, dont il a terminé 2e en 2006 et 5e en 2012 et qu’il veut accrocher à son palmarès.
La Solo Arrimer
Au départ des Sables d’Olonne jeudi, cette course propose un parcours -typique de la Solitaire du Figaro- de 320 milles entre les îles de Ré, Yeu et Belle-Ile.
Thierry Chabagny se mesurera à des coureurs tels que Nicolas Lunven (vainqueur de la Solitaire du Figaro en 2009), Armel Le Cléac’h (2e du dernier Vendée Globe et double vainqueur de la Solitaire du Figaro en 2003 et 2010) ou Jérémie Beyou (vainqueur de la Solitaire du Figaro en 2005 et 2011), de redoutables concurrents qui connaissent parfaitement le plan d’eau et les difficultés d’une telle épreuve. Sans oublier Michel Desjoyeaux qui fera son grand retour en Figaro.
La Solo Concarneau
La Solo Concarneau se déroulera quant à elle dès le 6 mai sur un parcours dessiné entre Brest et Les Sables d’Olonne (350 milles). Une nouvelle occasion pour Thierry Chabagny de se mesurer aux meilleurs et d’affiner ses réglages, à peine un mois avant le départ de la Solitaire Eric Bompard Cachemire.
Thierry Chabagny :
« Après mon abandon sur la Transat Bretagne Martinique, nous avons vite réfléchi avec mon partenaire Gedimat afin de voir comment mettre à profit ce coup du sort. Il paraissait évident de participer à ces deux épreuves préparatoires à la Solitaire du Figaro Eric Bompard Cachemire. Ces courses sont calquées sur des formats d’étape du Figaro, avec souvent beaucoup de portions côtières.
J’ai participé à de nombreuses reprises à la Solo Concarneau que j’aime beaucoup, mais serai « bizuth » sur la Solo Arrimer-Les Sables. Cela me permettra de me focaliser sur des objectifs précis de compétition, de valider toute la partie technique du bateau, et d’arriver prêt et serein à Bordeaux après un entraînement grandeur nature ! »
Source : J.Cornille