"En 2008, j'étais parvenu à passer sous la barre des 10 jours ; j'aimerais cette année arriver avant le 9ème jour". Le choix d'une route plus sud qu'en 2008 a permis à Francis Joyon d'aligner, une fois les Canaries passées, de belles journées à plus de 500 milles. Comme à l'accoutumée sur ce difficile parcours, l'atterrissage sur les Bahamas s'avère compliqué à souhait.
Francis Joyon n'en demeure pas moins totalement concentré sur la difficile gestion des derniers 600 milles à parcourir. S'il se voit bien arriver vendredi, il se refuse à avancer encore l'heure précis de passage de ligne.
Glisser sous l'anticyclone
Reste le plus compliqué, conclure et terminer le travail, au moment où se conjugue nombre d'éléments contradictoires. " Je suis aux prises avec l'anticyclone" explique t'il. "J'ai tenté hier, en naviguant plusieurs heures à 90° de la route, de me glisser sous les calmes, mais plus on se rapproche du but, et moins il devient aisé d'y échapper. Je préfère « tricoter » aujourd'hui dans du vent faible, et attendre la petite rotation du vent au secteur sud qui me permettra de finir en route directe."
A 17h30 TU, Francis Joyon compte 321 milles d'avance et est à 560 milles du but.
Thomas Coville est rentré en France
L’œdème a pu enfin dégonfler sous l’influence, entre autres, des antibiotiques et la douleur s’est atténuée. Les derniers examens ont confirmé que le marin pouvait s’envoler vers la France. Le sportif devra ensuite prendre son mal en patience et se plier à l’exigence d’un repos forcé.
Sources : Idec / Sodebo