La tête de flotte du Vendée Globe l'a déjà passé. Les autres sont en approche. Pour tous, la même impatience de franchir ce cap mythique : le Cap Horn. Finies les mers du Sud, place à l'Atlantique et ses conditions de vie moins dures. Thomas Coville raconte sa rencontre avec le Horn, passé neuf fois ! Et toujours avec la même intensité.
"Le Cap Horn, c'est un caillou majestueux qui se reconnait à des milles de distance. On voit tout de suite sa silhouette. Je l'ai passé 9 fois et à chaque fois, ça a été très différent. Mais toujours l'impression d'avoir fait une rencontre avec ce rocher. Comme s'il m'attendait et qu'on allait avoir la chance de se rencontrer une nouvelle fois. C'est toujours un sentiment de délivrance et de respect vis-à-vis de la nature qui m'a laissé passer. Et il y a une vraie jouissance personnelle de se dire "Il y a ceux qui l'ont fait. Et ceux qui ne l'ont pas fait".
Mais un Tour du Monde ne s'arrête pas la. C'est là qu'il faut avoir du mental et en garder physiquement pour pouvoir aller au bout. Au moment où vous arrivez au Cap Horn, vous avez le droit de mettre un pied sur la nacelle de l'arrivée. C'est un petit peu ça qu'on ressent même si le parcours n'est pas fini."
Thomas Coville
Le skipper de Sodebo sera l'invité du live du Vendée Globe demain mardi.
Rédaction : ScanVoile