Oman Sail va entamer le dernier Acte des Extreme Sailing Series 2012 en position de force. Ses deux équipes, The Wave, Muscat skippé par Leigh McMillan et Oman Air skippé par Morgan Larson, occupent actuellement les deux premières places du classement qui réunit au total neuf bateaux. L'épreuve aura lieu à Rio de Janeiro au Brésil, du 6 au 9 décembre.
Avec 8,5 points d’avance, Leigh McMillan et son équipe sur The Wave, Muscat ont une des plus grandes marges de manœuvre de l’histoire du circuit. Rappelons qu’ils ont gagné trois Actes, Qingdao (Chine), Istanbul (Turquie) et Porto (Portugal), et ont terminé seconds des trois autres. A la veille de la dernière épreuve de la saison, The Wave, Muscat est bien placé pour s’imposer dans ces Extreme Sailing Series 2012 avec l’écart le plus important depuis la victoire de Basilica en 2007.
L’épreuve de Rio étant la dernière de la saison, les résultats obtenus sur le plan d’eau brésilien seront calculés sur la base d’un coefficient 1,5. Autrement dit, si Oman Air l’emporte, The Wave Muscat devra terminer dans les six premiers pour conserver sa place de leader dans le championnat 2012. Mais avec 30 manches à courir à Rio, Leigh McMillan préfère ne pas se reposer sur ses lauriers : “Les erreurs arrivent parfois très vite donc nous devons juste nous battre comme nous l’avons fait tout au long de l’année. A vrai dire, nous ne voulons pas redémarrer avec une attitude négative. Nous voulons continuer de régater comme nous l’avons fait depuis le début et terminer la saison sur une bonne note. Ce serait formidable de finir comme ça dans les deux premiers”. The Wave, Muscat embarquera une fois de plus la médaillée olympique de 470 Hannah Mills au poste de “cinquième homme”, comme ce fut déjà le cas à Nice.
Chez les deux équipes omanaises, certains membres ont déjà navigué à Rio. En 2007, pour la deuxième épreuve en Extreme 40 et dans le cadre de la Volvo Ocean Race. Leigh McMillan et Will Howden naviguaient sur Motorola, tandis que Pete Greenhalgh était à bord de Basilica. Sur d’Oman Air, Morgan Larson n’a pas la chance d’avoir régaté à Rio. Contrairement à Leigh McMillan qui est un vétéran du circuit Extreme 40, le skipper d’Oman Air court sa première saison sur ces catamarans ultra performants, et son actuelle deuxième place est déjà une belle prouesse qui illustre son talent de coureur professionnel.
Morgan Larson avoue qu’il aimerait beaucoup battre ses collègues de The Wave Muscat, mais que le plus important est surtout de défendre la seconde place d’Oman Air, car à seulement deux points derrière se trouvent les Français de Groupe Edmond de Rothschild menés par Pierre Pennec, et l’équipe autrichienne de Red Bull Sailing Team, skippée par le double médaillé d’or olympique Roman Hagara, lui même 2,5 points derrière le bateau français.
Ces deux premières places, si elles se concrétisent, seront le meilleur résultat d’Oman dans les Extreme Sailing Series, mais outre le résultat final, le programme vise aussi à offrir aux marins omanais une expérience de la compétition au plus haut niveau. Nasser Al Mashari sur Oman Air a déjà beaucoup navigué en Extreme 40, contrairement à Hashim Al Rashdi qui termine sa première saison sur The Wave, Muscat. “Notre objectif a beaucoup évolué et Hashim ne cesse de progresser à chaque épreuve et nous le testons de plus en plus à mesure qu’il prend ses marques sur les bateau”, explique Leigh McMillan. “Pour sa première saison, il s’est très bien débrouillé et nous voulons l’aider à progresser encore plus pour qu’il devienne un véritable équipier en Extreme 40. Il est devenu un des principaux équipiers, donc il doit apprendre à s’adapter à toutes les situations, à endosser plusieurs rôles si besoin. Il se débrouille bien”.
De son côté, Morgan Larson, qui a navigué sur différents supports, du 49er olympique à l’America’s Cup, se dit impressionné par Nasser Al Mashari. “Il a beaucoup de talent. Il ira loin dans le milieu de la voile. Si nous continuons l’année prochaine, nous voulons avoir un deuxième équipier omanais à bord”.
Nasser Al Mashari est enthousiaste et fier à l’idée que les deux équipes omanaises puissent terminer sur les deux plus hautes marches du podium des Extreme Sailing Series 2012. “Inch’Allah, si ça se termine ainsi, ce sera la première fois pour nous dans les Extreme Sailing Series. Evidemment, j’aimerais qu’Oman Air gagne, mais si une autre équipe omanaise s’impose cette saison, l’objectif de voir le drapeau omanais flotter à la première place sera atteint”.
L’épreuve débutera jeudi 6 décembre avec un parcours ouvert face à la célèbre plage de Copacabana, avant de passer en mode stade nautique devant Flamengo Beach pendant trois jour du vendredi 7 au dimanche 9 décembre.
Classement provisoire des Extreme Sailing Series avant Rio
1 The Wave Muscat - 61,5 points
2 Oman Air - 53 points
3 Groupe Edmond de Rothschild - 51 points
4 Red Bull Sailing Team - 48,5 points
5 GAC Pindar - 39,5 points
6 SAP Sailing Team - 33 points
7 Alinghi - 28 points
8 Zoulou - 23,5 points
Source : Milles et Une Vagues / Oman Sail
Credit : Oman Sail
Avec 8,5 points d’avance, Leigh McMillan et son équipe sur The Wave, Muscat ont une des plus grandes marges de manœuvre de l’histoire du circuit. Rappelons qu’ils ont gagné trois Actes, Qingdao (Chine), Istanbul (Turquie) et Porto (Portugal), et ont terminé seconds des trois autres. A la veille de la dernière épreuve de la saison, The Wave, Muscat est bien placé pour s’imposer dans ces Extreme Sailing Series 2012 avec l’écart le plus important depuis la victoire de Basilica en 2007.
L’épreuve de Rio étant la dernière de la saison, les résultats obtenus sur le plan d’eau brésilien seront calculés sur la base d’un coefficient 1,5. Autrement dit, si Oman Air l’emporte, The Wave Muscat devra terminer dans les six premiers pour conserver sa place de leader dans le championnat 2012. Mais avec 30 manches à courir à Rio, Leigh McMillan préfère ne pas se reposer sur ses lauriers : “Les erreurs arrivent parfois très vite donc nous devons juste nous battre comme nous l’avons fait tout au long de l’année. A vrai dire, nous ne voulons pas redémarrer avec une attitude négative. Nous voulons continuer de régater comme nous l’avons fait depuis le début et terminer la saison sur une bonne note. Ce serait formidable de finir comme ça dans les deux premiers”. The Wave, Muscat embarquera une fois de plus la médaillée olympique de 470 Hannah Mills au poste de “cinquième homme”, comme ce fut déjà le cas à Nice.
Chez les deux équipes omanaises, certains membres ont déjà navigué à Rio. En 2007, pour la deuxième épreuve en Extreme 40 et dans le cadre de la Volvo Ocean Race. Leigh McMillan et Will Howden naviguaient sur Motorola, tandis que Pete Greenhalgh était à bord de Basilica. Sur d’Oman Air, Morgan Larson n’a pas la chance d’avoir régaté à Rio. Contrairement à Leigh McMillan qui est un vétéran du circuit Extreme 40, le skipper d’Oman Air court sa première saison sur ces catamarans ultra performants, et son actuelle deuxième place est déjà une belle prouesse qui illustre son talent de coureur professionnel.
Morgan Larson avoue qu’il aimerait beaucoup battre ses collègues de The Wave Muscat, mais que le plus important est surtout de défendre la seconde place d’Oman Air, car à seulement deux points derrière se trouvent les Français de Groupe Edmond de Rothschild menés par Pierre Pennec, et l’équipe autrichienne de Red Bull Sailing Team, skippée par le double médaillé d’or olympique Roman Hagara, lui même 2,5 points derrière le bateau français.
Ces deux premières places, si elles se concrétisent, seront le meilleur résultat d’Oman dans les Extreme Sailing Series, mais outre le résultat final, le programme vise aussi à offrir aux marins omanais une expérience de la compétition au plus haut niveau. Nasser Al Mashari sur Oman Air a déjà beaucoup navigué en Extreme 40, contrairement à Hashim Al Rashdi qui termine sa première saison sur The Wave, Muscat. “Notre objectif a beaucoup évolué et Hashim ne cesse de progresser à chaque épreuve et nous le testons de plus en plus à mesure qu’il prend ses marques sur les bateau”, explique Leigh McMillan. “Pour sa première saison, il s’est très bien débrouillé et nous voulons l’aider à progresser encore plus pour qu’il devienne un véritable équipier en Extreme 40. Il est devenu un des principaux équipiers, donc il doit apprendre à s’adapter à toutes les situations, à endosser plusieurs rôles si besoin. Il se débrouille bien”.
De son côté, Morgan Larson, qui a navigué sur différents supports, du 49er olympique à l’America’s Cup, se dit impressionné par Nasser Al Mashari. “Il a beaucoup de talent. Il ira loin dans le milieu de la voile. Si nous continuons l’année prochaine, nous voulons avoir un deuxième équipier omanais à bord”.
Nasser Al Mashari est enthousiaste et fier à l’idée que les deux équipes omanaises puissent terminer sur les deux plus hautes marches du podium des Extreme Sailing Series 2012. “Inch’Allah, si ça se termine ainsi, ce sera la première fois pour nous dans les Extreme Sailing Series. Evidemment, j’aimerais qu’Oman Air gagne, mais si une autre équipe omanaise s’impose cette saison, l’objectif de voir le drapeau omanais flotter à la première place sera atteint”.
L’épreuve débutera jeudi 6 décembre avec un parcours ouvert face à la célèbre plage de Copacabana, avant de passer en mode stade nautique devant Flamengo Beach pendant trois jour du vendredi 7 au dimanche 9 décembre.
Classement provisoire des Extreme Sailing Series avant Rio
1 The Wave Muscat - 61,5 points
2 Oman Air - 53 points
3 Groupe Edmond de Rothschild - 51 points
4 Red Bull Sailing Team - 48,5 points
5 GAC Pindar - 39,5 points
6 SAP Sailing Team - 33 points
7 Alinghi - 28 points
8 Zoulou - 23,5 points
Source : Milles et Une Vagues / Oman Sail