Et si les Chinois se passionnaient pour le Vendée Globe ? Cette histoire a de l’avenir puisque le 20 avril 2012, Luc Talbourdet (président de la classe IMOCA) et Michael Liu (PDG de 7seas, présent aux Sables d’Olonne la semaine dernière) ont signé un Mémorandum d’entente. Cet accord bilatéral indique une ligne d’action commune pour développer la course au large dans l’Empire du milieu.
Michael Liu est spécialement venu de Shanghai juste avant le départ, en fin de semaine dernière. L’homme d’affaires chinois souhaitait s’imprégner de l’esprit Vendée Globe. « Je suis ici pour observer ce qu’il se passe et en apprendre davantage sur le Vendée Globe. Je suis impressionné par l’engouement que je vois et par l’esprit qui règne autour de la course. Je souhaite développer l’esprit de la voile en Chine et en Asie ».
Son ambition n’est pas démesurée quand on connaît l’importance de la mer dans la culture chinoise. D’ailleurs, Jean-Pierre Dick a posé sur le mât de Virbac Paprec 3 une phrase de Lao Tseu en calligraphie chinoise : « Shang shan ro shui, Hai na bai chun » (Le plus grand mérite de l'être humain c'est d'être comme l'eau ; la mer contient toutes les rivières, en français). Michael Liu en est convaincu « d’ici un ou deux ans, les Chinois viendront parce que nous partageons cet amour de la mer ». Une phrase en chinois sur un des bateaux du Vendée Globe a également un objectif médiatique, comme nous le confie Luc Talbourdet : « Grâce à ce proverbe sur Virbac Paprec, les Chinois suivront forcément le bateau et la course ».
La couverture médiatique de cette 7eme édition du Vendée Globe est exceptionnelle, puisque 180 pays ont acheté les droits. La Chine ne fait pas exception. A ce titre, Yazhong Liu, directeur général de Phoenix Satellite, un des plus grands groupes de production télévisuelle chinois, était également présent aux Sables d’Olonne pour couvrir l’événement.
« L’intérêt pour le Vendée Globe peut être immense en Chine »
L’engouement naissant en Chine pour la course au large serait-il suffisant pour imaginer voir un bateau chinois sur le Vendée Globe 2016 ? Michael Liu a son idée sur la question : « Je pense que c’est plus que possible. Nous venons juste de commencer les premiers investissements ». Pour être sûr de développer l’activité, le président de 7seas a organisé plusieurs conférences en Chine devant des industriels, des membres du gouvernement et des VIP afin de « promouvoir la classe IMOCA ».
Les bases sont maintenant posées pour développer l’activité dans le plus grand pays d’Asie, comme l’explique Luc Talbourdet : « La première chose était de faire venir Michael ici afin qu’il s’imprègne du l’esprit de la course et qu’il sente la réussite de cet événement. En Chine, il n’y a pas la même culture qu’en Europe. Ils ont besoin de sentir l’esprit d’une telle course, c’est pour cela que nous avons pris place à bord de Virbac Paprec. Grâce à cela nous serons en mesure de capter l’attention du Gouvernement. Et en Chine, tout commence avec le Gouvernement. Je pense que l’intérêt pour le Vendée Globe peut être immense en Chine grâce aux valeurs que l’événement dégage. Un skipper se doit d’être calme, comme peut l’être l’eau parfois. »
Il est donc très vraisemblable que dans les années à venir un 60 pieds viendra attacher ses amarres aux Sables d’Olonne, après avoir levé l’ancre de Chine…
Source : Vendée Globe
Credit : O.Blanchet/DPPI/Vendee Globe
Michael Liu est spécialement venu de Shanghai juste avant le départ, en fin de semaine dernière. L’homme d’affaires chinois souhaitait s’imprégner de l’esprit Vendée Globe. « Je suis ici pour observer ce qu’il se passe et en apprendre davantage sur le Vendée Globe. Je suis impressionné par l’engouement que je vois et par l’esprit qui règne autour de la course. Je souhaite développer l’esprit de la voile en Chine et en Asie ».
Son ambition n’est pas démesurée quand on connaît l’importance de la mer dans la culture chinoise. D’ailleurs, Jean-Pierre Dick a posé sur le mât de Virbac Paprec 3 une phrase de Lao Tseu en calligraphie chinoise : « Shang shan ro shui, Hai na bai chun » (Le plus grand mérite de l'être humain c'est d'être comme l'eau ; la mer contient toutes les rivières, en français). Michael Liu en est convaincu « d’ici un ou deux ans, les Chinois viendront parce que nous partageons cet amour de la mer ». Une phrase en chinois sur un des bateaux du Vendée Globe a également un objectif médiatique, comme nous le confie Luc Talbourdet : « Grâce à ce proverbe sur Virbac Paprec, les Chinois suivront forcément le bateau et la course ».
La couverture médiatique de cette 7eme édition du Vendée Globe est exceptionnelle, puisque 180 pays ont acheté les droits. La Chine ne fait pas exception. A ce titre, Yazhong Liu, directeur général de Phoenix Satellite, un des plus grands groupes de production télévisuelle chinois, était également présent aux Sables d’Olonne pour couvrir l’événement.
« L’intérêt pour le Vendée Globe peut être immense en Chine »
L’engouement naissant en Chine pour la course au large serait-il suffisant pour imaginer voir un bateau chinois sur le Vendée Globe 2016 ? Michael Liu a son idée sur la question : « Je pense que c’est plus que possible. Nous venons juste de commencer les premiers investissements ». Pour être sûr de développer l’activité, le président de 7seas a organisé plusieurs conférences en Chine devant des industriels, des membres du gouvernement et des VIP afin de « promouvoir la classe IMOCA ».
Les bases sont maintenant posées pour développer l’activité dans le plus grand pays d’Asie, comme l’explique Luc Talbourdet : « La première chose était de faire venir Michael ici afin qu’il s’imprègne du l’esprit de la course et qu’il sente la réussite de cet événement. En Chine, il n’y a pas la même culture qu’en Europe. Ils ont besoin de sentir l’esprit d’une telle course, c’est pour cela que nous avons pris place à bord de Virbac Paprec. Grâce à cela nous serons en mesure de capter l’attention du Gouvernement. Et en Chine, tout commence avec le Gouvernement. Je pense que l’intérêt pour le Vendée Globe peut être immense en Chine grâce aux valeurs que l’événement dégage. Un skipper se doit d’être calme, comme peut l’être l’eau parfois. »
Il est donc très vraisemblable que dans les années à venir un 60 pieds viendra attacher ses amarres aux Sables d’Olonne, après avoir levé l’ancre de Chine…
Source : Vendée Globe