Les solitaires prennent garde à ne pas se dévoiler. La guerre psychologique va bon train. Cela va des déclarations péremptoires aux commentaires lénifiants. Entre certitudes délivrées par certains et informations soigneusement distillées pour laisser entendre que tout se déroule à merveille, la tête de flotte du Vendée Globe rivalise de tentatives d’intoxication de l’adversaire.
Première règle : se montrer sûr de son fait. C’est Jean Le Cam (SynerCiel) qui déclare tout à trac que le leader actuel, Armel Le Cléac’h (Banque Populaire), va droit dans le mur et ne se relèvera pas tout de suite de son enfermement stratégique. Deuxième ligne de conduite : ne jamais dévoiler ses faiblesses. A bord de MACIF, François Gabart ne déroge pas à ses habitudes : depuis le départ la roue de la fortune tourne toujours dans le bon sens pour l’étoile montante de la course au large.
D’autres encore, ne peuvent être joints à la vacation, quand une partie cruciale est en train de se jouer. C’est la bouteille à l’encre sur la flotte du Vendée Globe. Dans cette partie de poker menteur où les joueurs oscillent entre conviction profonde, réelle fatigue pour certains et tranquillité assumée pour d’autres, difficile de démêler le vrai du faux. Seule l’évolution des classements, dans sa froide objectivité, permet de se faire une opinion.
Dans cette guerre des nerfs, savoir négocier au mieux les zones de vents faibles est primordial. Les solitaires acceptent de passer du temps sur le pont, réglant sans relâche, surveillant régulièrement les appendices de peur qu’une algue ou un sac plastique ne vienne perturber l’équilibre hydrodynamique du bateau. A terre, les équipes techniques écoutent avec attention les correspondances entre les marins et le PC Course pour essayer de déceler la moindre faille dans le discours.
Une chose est certaine : le trio Le Cam, Golding (Gamesa), Wavre (Mirabaud) a d’ores et déjà récupéré une grande partie de son retard sur le quinté de tête et se sent même quelques appétits pour essayer de dévorer Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) et Alex Thomson (Hugo Boss). Entre Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) et François Gabart, difficile de savoir qui est le mieux placé dans la descente vers le sud. Et tout le monde guette pour savoir si la couronne d’Armel Le Cléac’h va rester sur sa tête.
Classement à 16 h
1 - Armel Le Cléac’h [ Banque Populaire ] à 19335,6 milles de l’arrivée
2 - Alex Thomson [ Hugo Boss ] à 146,7 milles du leader
3 - Bernard Stamm [Cheminées Poujoulat ] à 200,3 milles du leader
4 -François Gabart [ Macif ] à 248,2 milles du leader
5 - Jean-Pierre Dick [ Virbac Paprec 3] à 287,8 milles du leader
Source : Vendée Globe
Credit : F.Gabart/Macif
Première règle : se montrer sûr de son fait. C’est Jean Le Cam (SynerCiel) qui déclare tout à trac que le leader actuel, Armel Le Cléac’h (Banque Populaire), va droit dans le mur et ne se relèvera pas tout de suite de son enfermement stratégique. Deuxième ligne de conduite : ne jamais dévoiler ses faiblesses. A bord de MACIF, François Gabart ne déroge pas à ses habitudes : depuis le départ la roue de la fortune tourne toujours dans le bon sens pour l’étoile montante de la course au large.
D’autres encore, ne peuvent être joints à la vacation, quand une partie cruciale est en train de se jouer. C’est la bouteille à l’encre sur la flotte du Vendée Globe. Dans cette partie de poker menteur où les joueurs oscillent entre conviction profonde, réelle fatigue pour certains et tranquillité assumée pour d’autres, difficile de démêler le vrai du faux. Seule l’évolution des classements, dans sa froide objectivité, permet de se faire une opinion.
Dans cette guerre des nerfs, savoir négocier au mieux les zones de vents faibles est primordial. Les solitaires acceptent de passer du temps sur le pont, réglant sans relâche, surveillant régulièrement les appendices de peur qu’une algue ou un sac plastique ne vienne perturber l’équilibre hydrodynamique du bateau. A terre, les équipes techniques écoutent avec attention les correspondances entre les marins et le PC Course pour essayer de déceler la moindre faille dans le discours.
Une chose est certaine : le trio Le Cam, Golding (Gamesa), Wavre (Mirabaud) a d’ores et déjà récupéré une grande partie de son retard sur le quinté de tête et se sent même quelques appétits pour essayer de dévorer Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) et Alex Thomson (Hugo Boss). Entre Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) et François Gabart, difficile de savoir qui est le mieux placé dans la descente vers le sud. Et tout le monde guette pour savoir si la couronne d’Armel Le Cléac’h va rester sur sa tête.
Classement à 16 h
1 - Armel Le Cléac’h [ Banque Populaire ] à 19335,6 milles de l’arrivée
2 - Alex Thomson [ Hugo Boss ] à 146,7 milles du leader
3 - Bernard Stamm [Cheminées Poujoulat ] à 200,3 milles du leader
4 -François Gabart [ Macif ] à 248,2 milles du leader
5 - Jean-Pierre Dick [ Virbac Paprec 3] à 287,8 milles du leader
Source : Vendée Globe