Régates / Les F18 à Saint-Barth, c'était ce week-end

La cinquième édition de la Saint Barth Cata Cup a une nouvelle fois conquis les participants. Cette régate d’exception ou champions et passionnés ont du mal à trouver leurs mots pour définir cet incroyable rendez-vous, a révélé son champion sur l’ultime course. Dans un cadre et des conditions idylliques, avec un format de course exceptionnel sur un plan d’eau qui se prête parfaitement à la régate, la flotte a enchaîné six courses magiques.


Tous les concurrents ne parlent que de safrans qui sifflent, de longs bords sous spi dans les embruns chauds, d’eau turquoise et de raids incroyables. Pour cette édition, l’alizé a soufflé tous les jours entre 10 et 15 nœuds, pour six courses côtière dont un fabuleux tour de l’île.

Ce dimanche, toujours dans des conditions idéales, 15 nœuds, soleil, eau turquoise, les américains John Casey et Dalton Tebo en remportant la manche, sont revenus au contact Kiké et Kéki Figueroa. Les Portoricain gardant l’avantage grâce à ses deux victoires de course sur cette édition 2012.

Match race pour conclure
En repartant sur l’eau en début d’après-midi, les deux adversaires étaient remontés. « Dans la procédure de départ, nous n’avons pas lâché d’une semelle Casey, raconte Kiké Figueroa. Après un bon départ, nous avons gardé un œil sur lui, mais de loin, nous avons d’abord fait notre course. On a vu qu’il allait vite mais c’est sur la fin de la régate que nous avons choisi de revenir au contact pour le marquer. C’était très excitant, surtout que la semaine dernière, en Formule 16 en Floride, nous avons vécu le même scénario et il avait gagné. Cette fois c’est notre tour. »

Les frères Boulogne à l’arrachée
Dans le camp français, on affiche aussi un large sourire. Manu et Vincent Boulogne, réunis pour la première fois depuis un an, ont été chercher à l’arrachée la troisième place du podium. « Sur cette dernière course, nous n’avons pas eu le choix, explique Manu Boulogne. Nous sommes passés en dix-septième position à la bouée au vent. Tous les bateaux que l’on devait passer étaient devant… Nous n’avions plus que deux solutions. Soit se surpasser, soit faire du tourisme. Comme il y avait du vent, on avait une chance de gagner. On a donc décidé de s’arracher. Le long bord de spi a été magique. A la marque sous le vent nous étions revenus à la sixième place. Nous avons réussi à mettre assez d’adversaires entre nous et notre concurrent direct, le Grec Ioardanis Paschalidis.»

Le classement, c'est par ici

Source : St Barth Cata Cup