White Dolphin s'impose dans la deuxième étape de la Panerai Transat Classique 2012. Tous les concurrents se préparent maintenant en vue de la traversée de l'Atlantique. Départ le 2 décembre, cap sur La Barbade.
Le vainqueur de cette étape mouvementée et exigeante a rassemblé toutes ces qualités : White Dolphin, le ketch de 1967 appartenant à Pascal Stefani, a connu des hauts et des bas tout au long du parcours, mais son équipage, emmené par le skipper Yann Delplace, n'a jamais rien lâché. Après une interruption de course à Barcelone, en raison d'un avis de tempête annoncé, White Dolphin est reparti avec 5 heures et demie de retard sur ses concurrents, suite à une avarie. Profitant au mieux des cartes météo reçues, il a fait des choix tactiques qui se sont avérés payants pour peu à peu revenir dans le jeu et, au final, l'emporter en temps réel et en temps compensé. Il faut aussi souligner l'excellente performance et la combativité de Corto, le plan Carter de 1970 d'Hacène Abbar, qui a lutté jusqu'au dernier instant pour faire douter ses adversaires. Ballottés par des conditions météo capricieuses, Sea Lion et The Blue Peter, parfaits animateurs du début d'épreuve, ont hélas dû abandonner et continuer vers Cascais en convoyage.
Dans quelques jours, tous les concurrents de la Panerai Transat Classique 2012 seront réunis dans le port portugais, à moins d'un mois du départ pour l'étape-reine de l'épreuve : la traversée de l'Atlantique, en direction de La Barbade. Ces dernières semaines vont être mises à profit pour tirer les enseignements des deux premières étapes parties de Douarnenez et de Saint-Tropez. Avant de s'élancer, la flotte de ces voiliers chargés d'histoire et symboles d'un patrimoine maritime bien vivant effectuera une parade sur le Tage en direction de Lisbonne pour saluer le Monument des Découvertes. La présence de ces superbes bateaux donne aussi l'occasion de faire découvrir le monde de la course au large et de la voile classique à des écoliers portugais, en faisant parrainer chaque bateau par une ou plusieurs classes. Cette opération est également prévue avec les enfants de La Barbade qui pourront suivre leur champion à travers l'Atlantique.
Avant de s'élancer, les équipages profiteront de nombreuses animations et, en particulier, d'un grand dîner qui sera l'occasion de remettre les prix de cette deuxième étape.
Pascal Stefani, armateur de White Dolphin et vainqueur de l'étape Saint-Tropez-Cascais
« Cette course est un concentré de beaucoup d'émotions. Après un départ assez speed de Saint-Tropez (le propriétaire et certains équipiers n'ont embarqué qu'une heure avant le coup de canon pour raisons professionnelles, ndlr), nous avons connu des vents très légers qui se sont renforcés peu à peu avant de contraindre le comité de course de suspendre la course. Il était sage de le faire tant qu'il en était encore temps. Nos ennuis commencent à l'arrivée à Barcelone avec la perte de notre hélice : s'ensuit un contre-la-montre pour trouver une pièce de rechange, faire sortir le bateau et effectuer la réparation. Au final, nous repartons avec plus de 5 heures de retard sur nos concurrents et, à ce moment-là, nous avons douté de nos chances. Mais nous avons alors reçu une sorte de signe. Le vent étant portant, nous avons envoyé notre grand spi noir orné d'un grand dauphin blanc, symbole de White Dolphin. Quatre dauphins venus de nulle part nous ont alors accompagné et 2' heures plus tard, nous avions refait la moitié de notre retard. Par la suite, nous avons connu toutes sortes de conditions, de la pétole parfaite jusqu'à 45 nœuds de vent. L'ambiance est toujours restée excellente à bord, l'essentiel étant de garder le respect et la confiance dans les autres équipiers et surtout dans le skipper. L'autre secret est de faire de bons repas : c'est essentiel pour le moral des troupes. Cette étape a donné l'occasion de bien se préparer pour la traversée de l'Atlantique, autant le bateau que les hommes. Avoir la victoire en plus, c'est vraiment sympa. »
Source : Transat Classique
Credit :Ch.Varène
Le vainqueur de cette étape mouvementée et exigeante a rassemblé toutes ces qualités : White Dolphin, le ketch de 1967 appartenant à Pascal Stefani, a connu des hauts et des bas tout au long du parcours, mais son équipage, emmené par le skipper Yann Delplace, n'a jamais rien lâché. Après une interruption de course à Barcelone, en raison d'un avis de tempête annoncé, White Dolphin est reparti avec 5 heures et demie de retard sur ses concurrents, suite à une avarie. Profitant au mieux des cartes météo reçues, il a fait des choix tactiques qui se sont avérés payants pour peu à peu revenir dans le jeu et, au final, l'emporter en temps réel et en temps compensé. Il faut aussi souligner l'excellente performance et la combativité de Corto, le plan Carter de 1970 d'Hacène Abbar, qui a lutté jusqu'au dernier instant pour faire douter ses adversaires. Ballottés par des conditions météo capricieuses, Sea Lion et The Blue Peter, parfaits animateurs du début d'épreuve, ont hélas dû abandonner et continuer vers Cascais en convoyage.
Dans quelques jours, tous les concurrents de la Panerai Transat Classique 2012 seront réunis dans le port portugais, à moins d'un mois du départ pour l'étape-reine de l'épreuve : la traversée de l'Atlantique, en direction de La Barbade. Ces dernières semaines vont être mises à profit pour tirer les enseignements des deux premières étapes parties de Douarnenez et de Saint-Tropez. Avant de s'élancer, la flotte de ces voiliers chargés d'histoire et symboles d'un patrimoine maritime bien vivant effectuera une parade sur le Tage en direction de Lisbonne pour saluer le Monument des Découvertes. La présence de ces superbes bateaux donne aussi l'occasion de faire découvrir le monde de la course au large et de la voile classique à des écoliers portugais, en faisant parrainer chaque bateau par une ou plusieurs classes. Cette opération est également prévue avec les enfants de La Barbade qui pourront suivre leur champion à travers l'Atlantique.
Avant de s'élancer, les équipages profiteront de nombreuses animations et, en particulier, d'un grand dîner qui sera l'occasion de remettre les prix de cette deuxième étape.
Pascal Stefani, armateur de White Dolphin et vainqueur de l'étape Saint-Tropez-Cascais
« Cette course est un concentré de beaucoup d'émotions. Après un départ assez speed de Saint-Tropez (le propriétaire et certains équipiers n'ont embarqué qu'une heure avant le coup de canon pour raisons professionnelles, ndlr), nous avons connu des vents très légers qui se sont renforcés peu à peu avant de contraindre le comité de course de suspendre la course. Il était sage de le faire tant qu'il en était encore temps. Nos ennuis commencent à l'arrivée à Barcelone avec la perte de notre hélice : s'ensuit un contre-la-montre pour trouver une pièce de rechange, faire sortir le bateau et effectuer la réparation. Au final, nous repartons avec plus de 5 heures de retard sur nos concurrents et, à ce moment-là, nous avons douté de nos chances. Mais nous avons alors reçu une sorte de signe. Le vent étant portant, nous avons envoyé notre grand spi noir orné d'un grand dauphin blanc, symbole de White Dolphin. Quatre dauphins venus de nulle part nous ont alors accompagné et 2' heures plus tard, nous avions refait la moitié de notre retard. Par la suite, nous avons connu toutes sortes de conditions, de la pétole parfaite jusqu'à 45 nœuds de vent. L'ambiance est toujours restée excellente à bord, l'essentiel étant de garder le respect et la confiance dans les autres équipiers et surtout dans le skipper. L'autre secret est de faire de bons repas : c'est essentiel pour le moral des troupes. Cette étape a donné l'occasion de bien se préparer pour la traversée de l'Atlantique, autant le bateau que les hommes. Avoir la victoire en plus, c'est vraiment sympa. »
Source : Transat Classique