Cinq petits jours nous séparent désormais du départ du Vendée Globe 2012-2013 et Mike Golding s'apprête à couper pour la 4ème fois consécutive la ligne de départ de cette course extrême, reconnue pour être la plus difficile des courses en solitaire. Le bateau est prêt, l'avitaillement (150 kg) est désormais à bord, Gamesa est donc en configuration pour prendre la mer et affronter les 25000 miles autour du monde. Il reste donc très peu à faire pour Mike Golding à part attendre avec grande impatience samedi matin, 09h46, heure à laquelle son IMOCA 60 Gamesa quittera le ponton des Sables d'Olonne.
Le Vendée Globe a une place très chère dans le cœur des français. La queue pour accéder aux pontons, où sont amarrés les 20 IMOCA 60, se forme dès 08h du matin et à 10h, heure d'ouverture de ces derniers, ceux sont déjà des milliers de visiteurs qui s'élancent pour admirer ces bêtes de courses et dans l'espoir de croiser un maximum de skippers. Dès son arrivée sur les pontons ou à bord de Gamesa, Mike est très sollicité par les visiteurs qui lui demandent autographes et photos ou qui veulent simplement souhaiter Bonne Chance à 'Michel Doré', comme le surnomme gentiment le public français.
"C'est un sentiment vraiment incroyable d'être un des acteurs d'un tel événement. Les Sablais sont tellement accueillants avec moi et l'équipe, c'est à chaque fois un véritable booster d'énergie et d'émotion. La perception de la voile est différente au Royaume Uni, c'est un sport beaucoup plus élitiste et non un sport de masse. Quand on arrive en France, on s'étonne systématiquement des connaissances du public sur la course, des écoliers aux parents, jusqu’aux grands parents. Ils connaissent l'histoire de la course, le nom de tous les skippers, et ils font la queue pendant des heures pour accéder aux pontons et nous saluer. C'est un honneur de faire partie de tout cela !"
Samedi 10 Novembre à 09h46, Mike Golding et son Gamesa quitteront le ponton des Sables d'Olonne, pour ce qu'il a promis d’être son dernier Vendée Globe. Après une 7ème place en 2000-2001, 3ème en 2004-2005 et un démâtage dans le Grand Sud lors de l'édition 2008-2009 alors qu'il était en tête, c'est, comme il le dit, sa dernière tentative pour améliorer sa position sur le podium.
"Je ne suis pas là juste pour faire le Vendée Globe, je suis là pour essayer de le gagner. Vous vous devez d'avoir une motivation très claire, sinon pourquoi est ce vous vous imposeriez l'ingratitude du Grand sud, par exemple, ou la séparation avec votre famille si longtemps?" Mike laissera derrière lui sa femme Andrea et son fils Soren, âgé de 9 ans.
Le parcours
Mike commence à regarder de plus près les prévisions météos à court et long termes : " Le début de la course est toujours intéressant avec la traversée du Golfe de Gascogne en plein mois de novembre, un véritable challenge. Nous commençons à s'intéresser à la météo et comme d'habitude, la situation est complexe et il nous est difficile d'avoir une idée claire pour le moment. Le golfe peut être très violent à n’importe quelle période de l’année et pendant ma carrière, j'ai à peu près tout vu. Nous avons eu des départs très faciles où on glisse tranquillement vers le sud, c'est le scénario idéal pour toutes les équipes. Mais on peut aussi être violemment malmené avec un vent fort et de nombreuses manoeuvres au milieu d’une zone de trafic dense. À l'approche du Cap Finisterre, l'activité maritime est très intense et souvent il y a renforcement du vent, donc deux options s'offrent aux skippers : couper au plus court ou se déporter dans l'ouest. Une fois le cap passé, le plan d'eau s'ouvre devant nous et il faut désormais décider de notre route plus ou moins à l'ouest. Cela dépend généralement de ce qu'il se passe bien plus au sud ou le long des côtes africaines."
Derniers jours avant le grand départ
Ces quelques jours avant le départ sont notamment rythmés par de nombreux interviews avec la presse nationale et internationale. Demain, Mike recevra la visite exceptionnelle de 30 écoliers qui ont fait le déplacement depuis Gosport (à-côté de Portsmouth en Angleterre).
Source : Mike Golding
Credit : M.Lloyd/DPPI/Vendee Globe
Le Vendée Globe a une place très chère dans le cœur des français. La queue pour accéder aux pontons, où sont amarrés les 20 IMOCA 60, se forme dès 08h du matin et à 10h, heure d'ouverture de ces derniers, ceux sont déjà des milliers de visiteurs qui s'élancent pour admirer ces bêtes de courses et dans l'espoir de croiser un maximum de skippers. Dès son arrivée sur les pontons ou à bord de Gamesa, Mike est très sollicité par les visiteurs qui lui demandent autographes et photos ou qui veulent simplement souhaiter Bonne Chance à 'Michel Doré', comme le surnomme gentiment le public français.
"C'est un sentiment vraiment incroyable d'être un des acteurs d'un tel événement. Les Sablais sont tellement accueillants avec moi et l'équipe, c'est à chaque fois un véritable booster d'énergie et d'émotion. La perception de la voile est différente au Royaume Uni, c'est un sport beaucoup plus élitiste et non un sport de masse. Quand on arrive en France, on s'étonne systématiquement des connaissances du public sur la course, des écoliers aux parents, jusqu’aux grands parents. Ils connaissent l'histoire de la course, le nom de tous les skippers, et ils font la queue pendant des heures pour accéder aux pontons et nous saluer. C'est un honneur de faire partie de tout cela !"
Samedi 10 Novembre à 09h46, Mike Golding et son Gamesa quitteront le ponton des Sables d'Olonne, pour ce qu'il a promis d’être son dernier Vendée Globe. Après une 7ème place en 2000-2001, 3ème en 2004-2005 et un démâtage dans le Grand Sud lors de l'édition 2008-2009 alors qu'il était en tête, c'est, comme il le dit, sa dernière tentative pour améliorer sa position sur le podium.
"Je ne suis pas là juste pour faire le Vendée Globe, je suis là pour essayer de le gagner. Vous vous devez d'avoir une motivation très claire, sinon pourquoi est ce vous vous imposeriez l'ingratitude du Grand sud, par exemple, ou la séparation avec votre famille si longtemps?" Mike laissera derrière lui sa femme Andrea et son fils Soren, âgé de 9 ans.
Le parcours
Mike commence à regarder de plus près les prévisions météos à court et long termes : " Le début de la course est toujours intéressant avec la traversée du Golfe de Gascogne en plein mois de novembre, un véritable challenge. Nous commençons à s'intéresser à la météo et comme d'habitude, la situation est complexe et il nous est difficile d'avoir une idée claire pour le moment. Le golfe peut être très violent à n’importe quelle période de l’année et pendant ma carrière, j'ai à peu près tout vu. Nous avons eu des départs très faciles où on glisse tranquillement vers le sud, c'est le scénario idéal pour toutes les équipes. Mais on peut aussi être violemment malmené avec un vent fort et de nombreuses manoeuvres au milieu d’une zone de trafic dense. À l'approche du Cap Finisterre, l'activité maritime est très intense et souvent il y a renforcement du vent, donc deux options s'offrent aux skippers : couper au plus court ou se déporter dans l'ouest. Une fois le cap passé, le plan d'eau s'ouvre devant nous et il faut désormais décider de notre route plus ou moins à l'ouest. Cela dépend généralement de ce qu'il se passe bien plus au sud ou le long des côtes africaines."
Derniers jours avant le grand départ
Ces quelques jours avant le départ sont notamment rythmés par de nombreux interviews avec la presse nationale et internationale. Demain, Mike recevra la visite exceptionnelle de 30 écoliers qui ont fait le déplacement depuis Gosport (à-côté de Portsmouth en Angleterre).
Source : Mike Golding