La Volvo Ocean Race 2011-12 n’était même pas terminée que des dizaines de ports avaient déjà déposé leur candidature pour l’édition suivante. Le casting du parcours 2014-15 est en cours !
« Nous avons invité les villes à afficher leur intérêt il y a plus d’un an, » explique le directeur des opérations Tom Touber. « Plus de 60, 65 villes se sont manifestées. »
Un chiffre que les organisateurs ont progressivement réduit en prenant en compte les paramètres nautiques, commerciaux et opérationnels pour décider du meilleur parcours possible.
« Le premier tri passé, le groupe responsable a continué sa sélection, » poursuit Touber. « Profondeur de l’eau, – c’est évidemment un critère crucial –, proximité d’un aéroport international, etc. L’investissement des gouvernements locaux a également été vérifié. Il restait 35 options qui ont été minutieusement étudiées. On a envoyé trois personnes qui ont chacune visité un endroit différent du globe. Elles ont vérifié les infrastructures et l’engagement des comités d’organisation, et seront de retour au bureau à la fin de la semaine prochaine. »
Il sera alors temps de débriefer et de réduire de nouveau cette liste en se servant des données rassemblées par Gonzalo Infante. Le spécialiste météo espagnol étudie chacune des options en naviguant virtuellement entre les ports candidats.
« Mon rôle est d’évaluer les temps écoulés possibles selon les différentes options, » explique Infante. « Dans la course on large, il existe des instruments de routage qui permettent d'estimer les durées de navigation. C’est un algorithme bien connu qui essaie de trouver la route la plus rapide pour un bateau et une météo donnés. Je dois gérer deux sources d’incertitude : la première est la météo et la seconde les performances du bateau.
« D’abord, il faut utiliser un grand nombre de données météo pour prendre en compte toutes les étapes et tous les cycles climatiques. Les alizés sont affectés lors des années d’El Niño et de La Niña, par exemple. Et il faut se rappeler qu’on dessine un nouveau bateau qui n’a pas encore navigué. Alors on gère cette absence de données réelles grâce à des logiciels de prédiction de vitesse. »
L’équation est complexe et les organisateurs ont prévu de finaliser le parcours d’ici la fin de l’année, pour annoncer les prochaines escales en janvier 2013.
Source : Volvo Ocean Race
Credit : P.Todd/VOR
« Nous avons invité les villes à afficher leur intérêt il y a plus d’un an, » explique le directeur des opérations Tom Touber. « Plus de 60, 65 villes se sont manifestées. »
Un chiffre que les organisateurs ont progressivement réduit en prenant en compte les paramètres nautiques, commerciaux et opérationnels pour décider du meilleur parcours possible.
« Le premier tri passé, le groupe responsable a continué sa sélection, » poursuit Touber. « Profondeur de l’eau, – c’est évidemment un critère crucial –, proximité d’un aéroport international, etc. L’investissement des gouvernements locaux a également été vérifié. Il restait 35 options qui ont été minutieusement étudiées. On a envoyé trois personnes qui ont chacune visité un endroit différent du globe. Elles ont vérifié les infrastructures et l’engagement des comités d’organisation, et seront de retour au bureau à la fin de la semaine prochaine. »
Il sera alors temps de débriefer et de réduire de nouveau cette liste en se servant des données rassemblées par Gonzalo Infante. Le spécialiste météo espagnol étudie chacune des options en naviguant virtuellement entre les ports candidats.
« Mon rôle est d’évaluer les temps écoulés possibles selon les différentes options, » explique Infante. « Dans la course on large, il existe des instruments de routage qui permettent d'estimer les durées de navigation. C’est un algorithme bien connu qui essaie de trouver la route la plus rapide pour un bateau et une météo donnés. Je dois gérer deux sources d’incertitude : la première est la météo et la seconde les performances du bateau.
« D’abord, il faut utiliser un grand nombre de données météo pour prendre en compte toutes les étapes et tous les cycles climatiques. Les alizés sont affectés lors des années d’El Niño et de La Niña, par exemple. Et il faut se rappeler qu’on dessine un nouveau bateau qui n’a pas encore navigué. Alors on gère cette absence de données réelles grâce à des logiciels de prédiction de vitesse. »
L’équation est complexe et les organisateurs ont prévu de finaliser le parcours d’ici la fin de l’année, pour annoncer les prochaines escales en janvier 2013.
Source : Volvo Ocean Race