François Gabart aborde l’ultime ligne droite, puisque le départ du Vendée Globe sera donné dans un mois. Pour le skipper de MACIF, qui vient d’en terminer avec trois stages successifs d’entraînement à Port-la-Forêt, l’heure est aux derniers préparatifs, avec un leitmotiv en tête : être fin prêt le 10 novembre, à 13h02, lorsque sera donné le coup de canon du septième Vendée Globe.
François, quel bilan tires-tu des trois stages que tu as suivis en septembre et octobre au Pôle Finistère Course au large de Port-la-Forêt ?
François Gabart : « Le bilan est très positif : j’ai souvent été aux avant-postes et le plus important, c’est que je me suis senti constamment en phase avec le bateau MACIF. Cela signifie que sportivement, je suis en forme. Après, je suis bien conscient que sur un Vendée Globe, beaucoup d’autres paramètres entrent en ligne de compte, certains que je maîtrise moins parce que je n’y ai jamais participé. Mais d’un point de vue strictement sportif, je peux dire qu’à un mois du départ, les voyants sont au vert. Avec toute l’équipe, nous sommes contents et fiers du travail accompli jusqu’à maintenant, la préparation a été complète, nous connaissons le bateau dans à peu près toutes les conditions, puisqu’en un an, nous avons eu du petit comme du gros temps, même si nous aurions aimé le tester dans dix mètres de creux et avec quarante nœuds, les conditions un peu extrêmes que nous rencontrerons sans doute sur le Vendée Globe ! »
Certains de tes concurrents estiment tu as beaucoup progressé en un an, cela fait-il de toi l’un des favoris de ce Vendée Globe ?
FG : « Je qualifierais cette progression de presque « normale », puisque nous sommes partis quasiment d’une page blanche il y a deux ans avec la Macif ! Nous avons effectivement avancé de manière considérable dans la connaissance du bateau depuis les premières navigations en août 2011, mais je ne me suis jamais placé parmi les grands favoris qui sont pour moi au nombre de trois, Vincent Riou, Jean-Pierre Dick et Armel Le Cléac’h, et je reste sur cette idée. Cela ne veut pas dire pour autant que nous ne pouvons pas l’emporter et que seuls ces trois skippers peuvent gagner, loin de là.»
A un mois du départ, commences-tu à rentrer dans ta bulle ?
FG : « Je suis dans ma bulle depuis un bout de temps ! Je sais que les jours et les heures d’ici le départ me sont de plus en plus comptés et je fais très attention à ne pas me disperser, à rester focalisé sur ma préparation qui ne s’achèvera que le 10 novembre. Mais je ne veux pas me couper du monde extérieur et de ceux qui m’entourent, parce que je me nourris aussi des autres. »
Justement, à partir du 19 octobre tu seras aux Sables-d’Olonne, appréhendes-tu les trois semaines que tu passeras sur place ?
FG : « Non, il ne faut pas les appréhender. Ces trois semaines aux Sables représentent un moment génial du projet, je considère que c’est une chance extraordinaire de pouvoir les vivre. Nous aurons certes beaucoup de sollicitations, entre le public, mon partenaire la Macif et les médias, mais c’est bon signe ! Cela signifie que toutes ces personnes s’intéressent à la course et aux marins, je vois cela comme quelque chose de très positif. Je sais en revanche qu’il faudra parallèlement ne jamais perdre la course de vue, le but est quand même d’être fin prêt le jour du départ. Et pendant ces trois semaines, je vais m’accorder une petite coupure pour aller chez mes parents quelques jours en Charente, histoire de prendre un peu de recul, de m’éloigner un peu du bateau. »
La phrase :
« Quand François est arrivé en 2008 au Pôle Finistère Course au large de Port-la-Forêt, il a très vite fait preuve d’une motivation hors du commun pour le Vendée Globe, c’était un engagement absolu de sa part. Le talent et le travail ont fait le reste. Comme Michel Desjoyeaux ou Franck Cammas avant lui, François a un profil de talent besogneux, et pour l’instant, c’est cette tendance qui gagne. » De Christian Le Pape, directeur du Pôle Finistère, au soir du dernier stage.
Le chiffre du jour : 150
Comme le poids total, en kilogrammes, que représente la nourriture embarquée à bord de MACIF pendant le Vendée Globe. L’avitaillement est actuellement en cours de finition. « Nous embarquons plus ou moins 90 jours de nourriture, en limitant au maximum les emballages superflus.», explique François.
Credit : JM Liot/Macif
François, quel bilan tires-tu des trois stages que tu as suivis en septembre et octobre au Pôle Finistère Course au large de Port-la-Forêt ?
François Gabart : « Le bilan est très positif : j’ai souvent été aux avant-postes et le plus important, c’est que je me suis senti constamment en phase avec le bateau MACIF. Cela signifie que sportivement, je suis en forme. Après, je suis bien conscient que sur un Vendée Globe, beaucoup d’autres paramètres entrent en ligne de compte, certains que je maîtrise moins parce que je n’y ai jamais participé. Mais d’un point de vue strictement sportif, je peux dire qu’à un mois du départ, les voyants sont au vert. Avec toute l’équipe, nous sommes contents et fiers du travail accompli jusqu’à maintenant, la préparation a été complète, nous connaissons le bateau dans à peu près toutes les conditions, puisqu’en un an, nous avons eu du petit comme du gros temps, même si nous aurions aimé le tester dans dix mètres de creux et avec quarante nœuds, les conditions un peu extrêmes que nous rencontrerons sans doute sur le Vendée Globe ! »
Certains de tes concurrents estiment tu as beaucoup progressé en un an, cela fait-il de toi l’un des favoris de ce Vendée Globe ?
FG : « Je qualifierais cette progression de presque « normale », puisque nous sommes partis quasiment d’une page blanche il y a deux ans avec la Macif ! Nous avons effectivement avancé de manière considérable dans la connaissance du bateau depuis les premières navigations en août 2011, mais je ne me suis jamais placé parmi les grands favoris qui sont pour moi au nombre de trois, Vincent Riou, Jean-Pierre Dick et Armel Le Cléac’h, et je reste sur cette idée. Cela ne veut pas dire pour autant que nous ne pouvons pas l’emporter et que seuls ces trois skippers peuvent gagner, loin de là.»
A un mois du départ, commences-tu à rentrer dans ta bulle ?
FG : « Je suis dans ma bulle depuis un bout de temps ! Je sais que les jours et les heures d’ici le départ me sont de plus en plus comptés et je fais très attention à ne pas me disperser, à rester focalisé sur ma préparation qui ne s’achèvera que le 10 novembre. Mais je ne veux pas me couper du monde extérieur et de ceux qui m’entourent, parce que je me nourris aussi des autres. »
Justement, à partir du 19 octobre tu seras aux Sables-d’Olonne, appréhendes-tu les trois semaines que tu passeras sur place ?
FG : « Non, il ne faut pas les appréhender. Ces trois semaines aux Sables représentent un moment génial du projet, je considère que c’est une chance extraordinaire de pouvoir les vivre. Nous aurons certes beaucoup de sollicitations, entre le public, mon partenaire la Macif et les médias, mais c’est bon signe ! Cela signifie que toutes ces personnes s’intéressent à la course et aux marins, je vois cela comme quelque chose de très positif. Je sais en revanche qu’il faudra parallèlement ne jamais perdre la course de vue, le but est quand même d’être fin prêt le jour du départ. Et pendant ces trois semaines, je vais m’accorder une petite coupure pour aller chez mes parents quelques jours en Charente, histoire de prendre un peu de recul, de m’éloigner un peu du bateau. »
La phrase :
« Quand François est arrivé en 2008 au Pôle Finistère Course au large de Port-la-Forêt, il a très vite fait preuve d’une motivation hors du commun pour le Vendée Globe, c’était un engagement absolu de sa part. Le talent et le travail ont fait le reste. Comme Michel Desjoyeaux ou Franck Cammas avant lui, François a un profil de talent besogneux, et pour l’instant, c’est cette tendance qui gagne. » De Christian Le Pape, directeur du Pôle Finistère, au soir du dernier stage.
Le chiffre du jour : 150
Comme le poids total, en kilogrammes, que représente la nourriture embarquée à bord de MACIF pendant le Vendée Globe. L’avitaillement est actuellement en cours de finition. « Nous embarquons plus ou moins 90 jours de nourriture, en limitant au maximum les emballages superflus.», explique François.