Les premières courses en flotte des World Series de San Francisco, marquées par la superbe domination de Ben Ainslie, ne seront pas inoubliables côté résultat pour l’AC45 Energy Team qui termine 7e. Mais rien d’alarmant cependant car le team va progresser par la suite. Il faudrait juste prendre de meilleurs départs. Par exemple dès ce soir vendredi soir pour la suite des courses en flotte…
Fleet Race 1
Une lumière superbe, une douzaine de noeuds de vent forcissant en fin de manche, du clapot… les conditions étaient quasi idéales vers 17h (locale) dans la baie de Frisco (2h du matin en France) pour la première course en flotte. Dans ce décor sublime sur fond de Golden Gate, les onze AC45 engagés (55 marins donc) pouvaient faire le show. Malheureusement, Energy Team se faisait bloquer en deuxième rideau sur la phase de préparation… et se voyait contraint de partir bon dernier. Pas vraiment la fête, alors que l’équipage emmené par Loïck Peyron venait de perdre de peu son duel de match-race contre les kiwis de Dean Barker, qu’ils avaient pourtant dominés avant de partir du mauvais côté du plan d’eau.
Mais la course était partie, emmenée d’abord par Artemis Racing Red (Nathan Outteridge) et Oracle Team USA Coutts. Pour Energy Team, la tâche était claire : se lancer dans une folle course-poursuite pour tenter de limiter les dégâts. Ce que firent remarquablement les Français qui grignotaient au fil des bords une à deux petites places pour finalement terminer sixièmes, une place quasi inespérée compte tenu de leur départ difficile. L’événement du jour fut la victoire de l’AC45 du quadruple Champion Olympique Ben Ainslie, qui coupait la ligne d’arrivée à plus de 20 nœuds de vitesse. Big Ben n’aura donc patienté qu’un seul Act (en août) pour se hisser au niveau des meilleurs. phénoménal !
Fleet Race 2
Le vent a clairement forci – il montera jusqu’à près de 20 noeuds - la mer s’est formée, le courant est toujours très important alors que la baie de San Francisco se vide de son eau. Hélas, gros cafouillage au départ qui donne lieu à une série de pénalités pour départs anticipés : Energy Team, Luna Rossa Swordfish et Team New Zealand sont pris par la patrouille et prennent donc un départ catastrophique. James Spithill n’en demandait pas tant pour s’échapper très largement, seul en tête avec son Oracle Team USA. Il ne fera qu’assurer ensuite, gérant sans problème son avance sans commettre la moindre erreur.
Les Français de Loïck Peyron, eux, refont le coup de la première manche. Pour eux ce sera encore une course-poursuite à l’arrachée pour finir par revenir en milieu de flotte (7e). Mais là encore ils ne pouvaient espérer mieux après ce deuxième mauvais départ. Le point positif est que leur capacité à revenir dans le match, même lourdement pénalisés, est toujours au rendez-vous. Derrière Spithill, deux bateaux tirent leur épingle du jeu : l’Artemis Racing White de Terry Hutchinson, deuxième… et encore Ben Ainslie qui termine donc troisième et prend la tête du Championnat !
Réaction de Loïck Peyron : “Sur les fleet races, nos deux départs étaient désastreux mais ils ne nous ont pas empêchés de rattraper ensuite le milieu de la flotte. Devant, les leaders ont navigué très proprement. Le match-race contre les Néo-Zélandais était vraiment intéressant car nous sommes parvenus à les doubler sur un bord de portant, alors qu’ils avaient pris le meilleur départ. La logique est respectée dans le sens où nous ne naviguons que depuis un an à bord de cet AC45… c’est à dire beaucoup moins que les autres concurrents.”
Classement Fleet races après 2 courses sur 7
1. J.P. Morgan BAR (Ben Ainslie) 1-3 – 21 points
2. ORACLE TEAM USA SPITHILL (Jimmy Spithill) 8-1 – 16 points
2. Artemis Racing – Red (Nathan Outteridge) 4-4 – 16 points
2. ORACLE TEAM USA COUTTS (Russell Coutts) 3-5 – 16 points
5. Emirates Team New Zealand (Dean Barker) 2-8 – 14 points
6. Artemis Racing – White (Terry Hutchinson) 10-2 – 12 points
7. Energy Team (Loïck Peyron) 6-7 – 11 points
8. Team Korea (Peter Burling) 5-9 – 10 points
9. Luna Rossa Piranha (Chris Draper) 9-6 – 9 points
10. China Team (Phil Robertson) 7-10 – 7 points
11. Luna Rossa Swordfish (Iker Martinez) 11-11 – 2 points
Source : Energy Team
Credit : G.Martin Raget
Fleet Race 1
Une lumière superbe, une douzaine de noeuds de vent forcissant en fin de manche, du clapot… les conditions étaient quasi idéales vers 17h (locale) dans la baie de Frisco (2h du matin en France) pour la première course en flotte. Dans ce décor sublime sur fond de Golden Gate, les onze AC45 engagés (55 marins donc) pouvaient faire le show. Malheureusement, Energy Team se faisait bloquer en deuxième rideau sur la phase de préparation… et se voyait contraint de partir bon dernier. Pas vraiment la fête, alors que l’équipage emmené par Loïck Peyron venait de perdre de peu son duel de match-race contre les kiwis de Dean Barker, qu’ils avaient pourtant dominés avant de partir du mauvais côté du plan d’eau.
Mais la course était partie, emmenée d’abord par Artemis Racing Red (Nathan Outteridge) et Oracle Team USA Coutts. Pour Energy Team, la tâche était claire : se lancer dans une folle course-poursuite pour tenter de limiter les dégâts. Ce que firent remarquablement les Français qui grignotaient au fil des bords une à deux petites places pour finalement terminer sixièmes, une place quasi inespérée compte tenu de leur départ difficile. L’événement du jour fut la victoire de l’AC45 du quadruple Champion Olympique Ben Ainslie, qui coupait la ligne d’arrivée à plus de 20 nœuds de vitesse. Big Ben n’aura donc patienté qu’un seul Act (en août) pour se hisser au niveau des meilleurs. phénoménal !
Fleet Race 2
Le vent a clairement forci – il montera jusqu’à près de 20 noeuds - la mer s’est formée, le courant est toujours très important alors que la baie de San Francisco se vide de son eau. Hélas, gros cafouillage au départ qui donne lieu à une série de pénalités pour départs anticipés : Energy Team, Luna Rossa Swordfish et Team New Zealand sont pris par la patrouille et prennent donc un départ catastrophique. James Spithill n’en demandait pas tant pour s’échapper très largement, seul en tête avec son Oracle Team USA. Il ne fera qu’assurer ensuite, gérant sans problème son avance sans commettre la moindre erreur.
Les Français de Loïck Peyron, eux, refont le coup de la première manche. Pour eux ce sera encore une course-poursuite à l’arrachée pour finir par revenir en milieu de flotte (7e). Mais là encore ils ne pouvaient espérer mieux après ce deuxième mauvais départ. Le point positif est que leur capacité à revenir dans le match, même lourdement pénalisés, est toujours au rendez-vous. Derrière Spithill, deux bateaux tirent leur épingle du jeu : l’Artemis Racing White de Terry Hutchinson, deuxième… et encore Ben Ainslie qui termine donc troisième et prend la tête du Championnat !
Réaction de Loïck Peyron : “Sur les fleet races, nos deux départs étaient désastreux mais ils ne nous ont pas empêchés de rattraper ensuite le milieu de la flotte. Devant, les leaders ont navigué très proprement. Le match-race contre les Néo-Zélandais était vraiment intéressant car nous sommes parvenus à les doubler sur un bord de portant, alors qu’ils avaient pris le meilleur départ. La logique est respectée dans le sens où nous ne naviguons que depuis un an à bord de cet AC45… c’est à dire beaucoup moins que les autres concurrents.”
Classement Fleet races après 2 courses sur 7
1. J.P. Morgan BAR (Ben Ainslie) 1-3 – 21 points
2. ORACLE TEAM USA SPITHILL (Jimmy Spithill) 8-1 – 16 points
2. Artemis Racing – Red (Nathan Outteridge) 4-4 – 16 points
2. ORACLE TEAM USA COUTTS (Russell Coutts) 3-5 – 16 points
5. Emirates Team New Zealand (Dean Barker) 2-8 – 14 points
6. Artemis Racing – White (Terry Hutchinson) 10-2 – 12 points
7. Energy Team (Loïck Peyron) 6-7 – 11 points
8. Team Korea (Peter Burling) 5-9 – 10 points
9. Luna Rossa Piranha (Chris Draper) 9-6 – 9 points
10. China Team (Phil Robertson) 7-10 – 7 points
11. Luna Rossa Swordfish (Iker Martinez) 11-11 – 2 points
Source : Energy Team