Même si rien n’est jamais terminé sur une course à la voile, les deux leaders de la Normandy Channel Race, « Campagne de France » du binôme Mabire – Merron, depuis maintenant 48 heures en tête, et « Concise 2 » du tandem Ned Collier Wakefield – Goodchild ont pris la nuit dernière une bonne option au classement général. L’un de ces deux Class 40 pourrait remporter la Normandy Channel Race dès samedi soir au large d’Hermanville-sur-Mer.
« Talanta », le voilier dirigé par Jean Galfione et Eric Péron, s’accroche, quant à lui, à sa troisième place tout en contenant les assauts répétés de ses poursuivants. « Masai » de Stéphane Le Diraison et Ben Korner abandonnent l’épreuve pour des raisons personnelles.
Le Cherbourgeois Halvard Mabire et la Britannique Miranda Merron, déjà cette année vainqueurs de la Transat Québec Saint-Malo, sont actuellement en train de marquer les esprits. « Ils ne font pas beaucoup d’erreurs tactiques » déclarait Sam Goodchild à la poursuite, avec son ami Ned Collier Wakefield, du duo Franco-Britannique. C’est vrai « Campagne de France » impressionne depuis le départ de la Normandy Channel Race par sa trajectoire et surtout la connaissance presque infaillible de ses skippers des difficultés hauturières en Manche, en Angleterre, en Irlande.
Mais les deux jeunes loups de « Concise 2 » sont loin d’avoir déposé les armes et comptent dans cette dernière grande ligne droite inscrire leur nom au palmarès de la Normandy Channel Race. Cette nuit, les leaders ont traversé la dorsale anticyclonique et se sont extirpés de la pointe de Land’s End avec une relative aisance. Ils ont surtout aux alentours de Bishop Rock touché une légère brise d’Est avant le reste de la flotte et ont traversé la Manche à vitesse réduite mais avec de l’air, un énième « passage à niveau ». Aujourd’hui, au louvoyage le long du littoral de la Bretagne Nord, dans les cailloux de l’île au Moine et de Perros Guirec, ils ont allongé la foulée et possèdent milles d’avance sur le troisième « Talanta ».
Jean Galfione et Eric Péron, justement, expriment dans leurs messages envoyés à la direction de course leur joie d’être en mer. Un plaisir qui retentit sur leur navigation. Ils jouent une place sur la troisième marche du podium et seront aux aguets si l’un des deux leaders faiblit au passage au raz Blanchard par exemple. Mais ils doivent regarder dans leur rétroviseur. « Phoenix Europe Express » de Yannick Bestaven et Julien Pulvé n’est pas loin, « Solo » non plus, tandis que « Jasmine Flyer », Scott Cavanough et Thibault Reinhart, est carrément revenu dans la course en compagnie du Caennais Marc Lepesqueux et de son co-skipper Eric Defert « Les Conquérants – Caen La Mer ». Ces concurrents mais également « Earwen » Catherine Pourre – Goulven Royer, « Eole Génération GDF Suez » Sébastien Rogues – Dominic Vittet, en ont terminé cet après-midi définitivement avec les eaux britanniques. Contrairement, aux meilleurs, ils sont restés scotchés de longues heures dans la pétole et dans le cœur de l’anticyclone, le courant fort s’invitant. Au près, Sam Goodchild a le souhait de rebaptiser l’épreuve Normandy Upwind Race, tant elle est l’allure prépondérante, le plateau 2012 de la Normandy Channel Race, dans le petit temps, pas plus de 9 nœuds, une autre constance de la NCR, vit ces deux dernières journées en course. Attention de nouveaux obstacles sont au rendez-vous avant d’atteindre le Calvados ! Suspense…
Ils ont dit à la vacation de 12h00 :
Halvard Mabire, skipper du Class 40 « Campagne de France » : « Il fait beau. Nous avons sept nœuds au Nord-Est. Nous avons réussi cette nuit à glisser sous l’anticyclone. Maintenant, nous sommes obligés de marquer les anglais qui ne sont pas loin. Depuis Land’s End, je ne suis pas forcément d’accord avec leur route mais nous sommes obligés de contrôler. La différence de vitesse avec « Concise 2 » est infime. Cela se joue vraiment sur notre tactique ».
Sam Goodchild, co-skipper du Class 40 « Concise 2 » : “Nous faisons notre maximum pour revenir sur “Campagne de France” mais ils sont coriaces. Tout est ouvert pour la gagne ».
Eric Péron, co-skipper du Class 40 « Talanta » : « Nous avons vécu un passage de dorsale classique. Le premier qui sort de la bulle, touche, tout de suite de la pression. Cela a été le cas pour les leaders et notre cas par rapport à « Phoenix Europe Express ». Le jeu est moins intéressant maintenant. Nous naviguerons quasiment jusqu’à Barfleur sur des bords obligatoires. Je pense que les positions que nous avons actuellement, seront les mêmes à l’arrivée ».
Yannick Bestaven, skipper du Class 40 « Phoenix Europe Express » : « Nous sommes restés une bonne partie de la nuit sous Land’s End. Nous espérons revenir sur « Talanta ». Il y a encore des possibilités même si nous sommes sur un bord obligatoire. Le juge arbitre va être le passage du raz Blanchard ».
Stéphane Le Diraison, skipper du Class 40 « Masai » : « Nous avons choisi de se retirer de la course après s’être battu contre le courant pendant cinq jours avec beaucoup de détermination. Pour la énième fois, nous avons reculé cette nuit. Nous devons être au travail lundi matin. Il est donc plus raisonnable d’abandonner la mort dans l’âme car nous sommes des compétiteurs. La route est encore trop longue pour espérer être au boulot dans de bonnes dispositions ».
Source : Normandy Channel Race
Credit : JM Liot
« Talanta », le voilier dirigé par Jean Galfione et Eric Péron, s’accroche, quant à lui, à sa troisième place tout en contenant les assauts répétés de ses poursuivants. « Masai » de Stéphane Le Diraison et Ben Korner abandonnent l’épreuve pour des raisons personnelles.
Le Cherbourgeois Halvard Mabire et la Britannique Miranda Merron, déjà cette année vainqueurs de la Transat Québec Saint-Malo, sont actuellement en train de marquer les esprits. « Ils ne font pas beaucoup d’erreurs tactiques » déclarait Sam Goodchild à la poursuite, avec son ami Ned Collier Wakefield, du duo Franco-Britannique. C’est vrai « Campagne de France » impressionne depuis le départ de la Normandy Channel Race par sa trajectoire et surtout la connaissance presque infaillible de ses skippers des difficultés hauturières en Manche, en Angleterre, en Irlande.
Mais les deux jeunes loups de « Concise 2 » sont loin d’avoir déposé les armes et comptent dans cette dernière grande ligne droite inscrire leur nom au palmarès de la Normandy Channel Race. Cette nuit, les leaders ont traversé la dorsale anticyclonique et se sont extirpés de la pointe de Land’s End avec une relative aisance. Ils ont surtout aux alentours de Bishop Rock touché une légère brise d’Est avant le reste de la flotte et ont traversé la Manche à vitesse réduite mais avec de l’air, un énième « passage à niveau ». Aujourd’hui, au louvoyage le long du littoral de la Bretagne Nord, dans les cailloux de l’île au Moine et de Perros Guirec, ils ont allongé la foulée et possèdent milles d’avance sur le troisième « Talanta ».
Jean Galfione et Eric Péron, justement, expriment dans leurs messages envoyés à la direction de course leur joie d’être en mer. Un plaisir qui retentit sur leur navigation. Ils jouent une place sur la troisième marche du podium et seront aux aguets si l’un des deux leaders faiblit au passage au raz Blanchard par exemple. Mais ils doivent regarder dans leur rétroviseur. « Phoenix Europe Express » de Yannick Bestaven et Julien Pulvé n’est pas loin, « Solo » non plus, tandis que « Jasmine Flyer », Scott Cavanough et Thibault Reinhart, est carrément revenu dans la course en compagnie du Caennais Marc Lepesqueux et de son co-skipper Eric Defert « Les Conquérants – Caen La Mer ». Ces concurrents mais également « Earwen » Catherine Pourre – Goulven Royer, « Eole Génération GDF Suez » Sébastien Rogues – Dominic Vittet, en ont terminé cet après-midi définitivement avec les eaux britanniques. Contrairement, aux meilleurs, ils sont restés scotchés de longues heures dans la pétole et dans le cœur de l’anticyclone, le courant fort s’invitant. Au près, Sam Goodchild a le souhait de rebaptiser l’épreuve Normandy Upwind Race, tant elle est l’allure prépondérante, le plateau 2012 de la Normandy Channel Race, dans le petit temps, pas plus de 9 nœuds, une autre constance de la NCR, vit ces deux dernières journées en course. Attention de nouveaux obstacles sont au rendez-vous avant d’atteindre le Calvados ! Suspense…
Ils ont dit à la vacation de 12h00 :
Halvard Mabire, skipper du Class 40 « Campagne de France » : « Il fait beau. Nous avons sept nœuds au Nord-Est. Nous avons réussi cette nuit à glisser sous l’anticyclone. Maintenant, nous sommes obligés de marquer les anglais qui ne sont pas loin. Depuis Land’s End, je ne suis pas forcément d’accord avec leur route mais nous sommes obligés de contrôler. La différence de vitesse avec « Concise 2 » est infime. Cela se joue vraiment sur notre tactique ».
Sam Goodchild, co-skipper du Class 40 « Concise 2 » : “Nous faisons notre maximum pour revenir sur “Campagne de France” mais ils sont coriaces. Tout est ouvert pour la gagne ».
Eric Péron, co-skipper du Class 40 « Talanta » : « Nous avons vécu un passage de dorsale classique. Le premier qui sort de la bulle, touche, tout de suite de la pression. Cela a été le cas pour les leaders et notre cas par rapport à « Phoenix Europe Express ». Le jeu est moins intéressant maintenant. Nous naviguerons quasiment jusqu’à Barfleur sur des bords obligatoires. Je pense que les positions que nous avons actuellement, seront les mêmes à l’arrivée ».
Yannick Bestaven, skipper du Class 40 « Phoenix Europe Express » : « Nous sommes restés une bonne partie de la nuit sous Land’s End. Nous espérons revenir sur « Talanta ». Il y a encore des possibilités même si nous sommes sur un bord obligatoire. Le juge arbitre va être le passage du raz Blanchard ».
Stéphane Le Diraison, skipper du Class 40 « Masai » : « Nous avons choisi de se retirer de la course après s’être battu contre le courant pendant cinq jours avec beaucoup de détermination. Pour la énième fois, nous avons reculé cette nuit. Nous devons être au travail lundi matin. Il est donc plus raisonnable d’abandonner la mort dans l’âme car nous sommes des compétiteurs. La route est encore trop longue pour espérer être au boulot dans de bonnes dispositions ».
Source : Normandy Channel Race