Les 5 MOD70 ont quitté les pontons du Roucas Blanc, direction Gênes, un petit changement de parcours est programmé : les bateaux n'iront plus virer le phare Cassidaigne à l'entrée de Cassis. Après le parcours côtier autour du Frioul, ils s'élanceront directement vers les Baléares.
Jean François Cuzon, navigateur de Musandam-Oman Sail : « Il faudra composer avec l’imprévisible »
« Il va d’abord falloir s’extirper de la zone marseillaise assez rapidement et trouver la meilleure trajectoire : il y a un petit minimum au large et il faudra le contourner pour accrocher la Tramontane. Car le premier qui accrochera ce vent portant de 20/25 nœuds pourra créer un écart sur la route de Minorque où nous devrions être demain matin. Ensuite, on part bâbord au portant avec du vent qui va se renforcer à l’approche du cap Corse, jusqu’à 25/30 nœuds. Une fois le cap Corse passé, on fait route vers Gênes. Près de l’arrivée, il peut y avoir un regroupement dans du vent faible. C’est une étape méditerranéenne avec beaucoup de changements, du léger, du vent fort, des choses un peu imprévisibles, donc il faudra composer avec tout ça. ETA à Gênes, à la louche : mardi matin vers 11 heures. »
Michel Desjoyeaux, skipper de FONCIA : « Que le meilleur gagne »
« Nous avons une mission : continuer sur notre lancée, nous faire plaisir, bien fait notre boulot. Accepter les erreurs et se réjouir des belles actions. En ce qui concerne le duel avec Spindrift… A mon avis, ils vont essayer de nous plomber l’étape et nous, on va essayer de leur plomber l’étape. C’est comme ça que ça va se passer. Dans cet European Tour, ça a bien distribué, chacun a eu son heure de gloire et ses moments de doutes. Les bagarres, sur toutes les étapes, ont toujours été très dynamiques. Et on peut souhaiter que ce soit comme ça jusqu’à l’arrivée. Souhaitez-nous que les ventilateurs se mettent dans le bon sens, que la pluie s’arrête, et que le meilleur gagne à Gênes.
Yann Guichard, skipper de Spindrift racing : « Ils ne nous lâcheront pas les basket, mais c’est le jeu »
« Ma mission, c’est de gagner l’étape avant tout. Et d’essayer d’intercaler le plus de bateaux possible entre nous et FONCIA pour qu’on puisse gagner cet European Tour. Pour l’instant, il nous faut intercaler deux bateaux mais dans le petit côtier, il y a 3 points à prendre. Depuis le départ de l’European Tour, de toute façon, c’est très tactique, on se regarde un peu tous. On a fait 90 % de ce tour avec FONCIA : devant, derrière, au vent, sous le vent, donc on a l’habitude. Je pense que ça va continuer sur cette étape. On va forcément se regarder. Ils ne nous lâcheront pas les baskets eux non plus, mais c’est le jeu et ce qui fait la beauté de ces bateaux là. On est proche en vitesse et sur 48 heures de course, je suis sur qu’on va arriver tous très serré à Gênes. J’ai fait beaucoup d’arrivées à Gênes. Il n’y a jamais eu de vent. A 10 milles du finish, on risque de tous se retrouver en paquet pour la grande décision finale »
Sébastien Josse, skipper de Groupe Edmond Rothschild : « En mode à fond »
« On veut accrocher le podium. Tout est encore possible. Il n’y a pas d’étape où on part avec moins de motivation que d’autres, mais celle-là, en tout cas, on va en remettre encore un coup. Dans l’idéal : prendre les points bonus et claquer la manche ! Le mot d’ordre c’est d’être à l’attaque. L’étape va durer 48 heures donc on va se mettre en mode ‘à fond’. Il y a des phases où il faudra être à bloc, d’autres où il faudra se reposer pour bien négocier l’arrivée dans le golfe de Gênes. C’est un endroit très délicat, sans vent et il faudra être lucide pour bien l’aborder. Il faudra avoir les nerfs solides sur l’arrivée. Donc l’idée générale c’est : prendre les points bonus et arriver les idées claires à la Giraglia »
Stève Ravussin, skipper de Race for Water : On se garde pour la fin
« On va se donner de la peine comme d’habitude. On est motivé. On aimerait gagner une manche sur cet European Tour . Hier, on ne l’a pas fait parce qu’on voulait se garder pour la fin ! C’est dommage qu’on n’ait pas été plus dans le coup tout de suite. Car ce serait encore plus serré entre tous les bateaux. Avec 7 concurrents l’année prochaine, ce sera encore plus dur. Mais c’est vrai que c’est fabuleux, toutes les étapes se sont bien passées. Là, les conditions météo vont être sympa. Avec une belle lune la nuit. Et c’est l’arrivée à Gênes qui départagera tout le monde, alors c’est super »
Source : European Tour
Credit : M.Lloyd
Jean François Cuzon, navigateur de Musandam-Oman Sail : « Il faudra composer avec l’imprévisible »
« Il va d’abord falloir s’extirper de la zone marseillaise assez rapidement et trouver la meilleure trajectoire : il y a un petit minimum au large et il faudra le contourner pour accrocher la Tramontane. Car le premier qui accrochera ce vent portant de 20/25 nœuds pourra créer un écart sur la route de Minorque où nous devrions être demain matin. Ensuite, on part bâbord au portant avec du vent qui va se renforcer à l’approche du cap Corse, jusqu’à 25/30 nœuds. Une fois le cap Corse passé, on fait route vers Gênes. Près de l’arrivée, il peut y avoir un regroupement dans du vent faible. C’est une étape méditerranéenne avec beaucoup de changements, du léger, du vent fort, des choses un peu imprévisibles, donc il faudra composer avec tout ça. ETA à Gênes, à la louche : mardi matin vers 11 heures. »
Michel Desjoyeaux, skipper de FONCIA : « Que le meilleur gagne »
« Nous avons une mission : continuer sur notre lancée, nous faire plaisir, bien fait notre boulot. Accepter les erreurs et se réjouir des belles actions. En ce qui concerne le duel avec Spindrift… A mon avis, ils vont essayer de nous plomber l’étape et nous, on va essayer de leur plomber l’étape. C’est comme ça que ça va se passer. Dans cet European Tour, ça a bien distribué, chacun a eu son heure de gloire et ses moments de doutes. Les bagarres, sur toutes les étapes, ont toujours été très dynamiques. Et on peut souhaiter que ce soit comme ça jusqu’à l’arrivée. Souhaitez-nous que les ventilateurs se mettent dans le bon sens, que la pluie s’arrête, et que le meilleur gagne à Gênes.
Yann Guichard, skipper de Spindrift racing : « Ils ne nous lâcheront pas les basket, mais c’est le jeu »
« Ma mission, c’est de gagner l’étape avant tout. Et d’essayer d’intercaler le plus de bateaux possible entre nous et FONCIA pour qu’on puisse gagner cet European Tour. Pour l’instant, il nous faut intercaler deux bateaux mais dans le petit côtier, il y a 3 points à prendre. Depuis le départ de l’European Tour, de toute façon, c’est très tactique, on se regarde un peu tous. On a fait 90 % de ce tour avec FONCIA : devant, derrière, au vent, sous le vent, donc on a l’habitude. Je pense que ça va continuer sur cette étape. On va forcément se regarder. Ils ne nous lâcheront pas les baskets eux non plus, mais c’est le jeu et ce qui fait la beauté de ces bateaux là. On est proche en vitesse et sur 48 heures de course, je suis sur qu’on va arriver tous très serré à Gênes. J’ai fait beaucoup d’arrivées à Gênes. Il n’y a jamais eu de vent. A 10 milles du finish, on risque de tous se retrouver en paquet pour la grande décision finale »
Sébastien Josse, skipper de Groupe Edmond Rothschild : « En mode à fond »
« On veut accrocher le podium. Tout est encore possible. Il n’y a pas d’étape où on part avec moins de motivation que d’autres, mais celle-là, en tout cas, on va en remettre encore un coup. Dans l’idéal : prendre les points bonus et claquer la manche ! Le mot d’ordre c’est d’être à l’attaque. L’étape va durer 48 heures donc on va se mettre en mode ‘à fond’. Il y a des phases où il faudra être à bloc, d’autres où il faudra se reposer pour bien négocier l’arrivée dans le golfe de Gênes. C’est un endroit très délicat, sans vent et il faudra être lucide pour bien l’aborder. Il faudra avoir les nerfs solides sur l’arrivée. Donc l’idée générale c’est : prendre les points bonus et arriver les idées claires à la Giraglia »
Stève Ravussin, skipper de Race for Water : On se garde pour la fin
« On va se donner de la peine comme d’habitude. On est motivé. On aimerait gagner une manche sur cet European Tour . Hier, on ne l’a pas fait parce qu’on voulait se garder pour la fin ! C’est dommage qu’on n’ait pas été plus dans le coup tout de suite. Car ce serait encore plus serré entre tous les bateaux. Avec 7 concurrents l’année prochaine, ce sera encore plus dur. Mais c’est vrai que c’est fabuleux, toutes les étapes se sont bien passées. Là, les conditions météo vont être sympa. Avec une belle lune la nuit. Et c’est l’arrivée à Gênes qui départagera tout le monde, alors c’est super »
Source : European Tour