L’intensité du programme des MOD70 European Tour ne laisse aucune place à l’improvisation. En mer, ce sont les marins qui font le boulot. Mais une part du succès repose aussi sur l’équipe à terre, le team logistique et technique dont la mission est d’assurer le bien être des navigants… et des bateaux.
De Kiel à Gênes jusqu’aux retours dans leurs port d’attache respectifs, les équipes techniques vont parcourir pas loin de 10 000 kilomètres sur les routes, en motorhome, camions, véhicules utilitaires lesquels transportent tout le matériel, l’outillage et se transforment à terre en véritables ateliers de bricolage.
Les équipes à terre doivent se préparer à toutes les éventualités : une escale technique, faire venir une pièce de rechange. La plupart des hommes et des femmes qui les composent (en moyenne 3 à 5 par bateaux) se connaissent bien, depuis longtemps (nombreux sont ceux qui officiaient déjà sur le circuit des Orma 60).
Cyril Ducrot, responsable technique et logistique de Groupe Edmond de Rothschild raconte :
« Jusqu’à présent, nous n’avons pas eu de gros problème technique. Nous sommes prêts au cas où. Le pire serait un crash. Mais nous savons que pendant les City races, les gars font attention, ils sont moins agressifs par exemple que sur le circuit des Extrême40. Nous avons eu quelques petits chocs avec d’autres concurrents à Kiel. Mais rien de grave. Cela dit, ça peut arriver. Si c’est le cas, nous sommes en mesure de lever le bateau et de réparer pendant la nuit si nécessaire »
Une fois lancé le départ des courses offshore, la petite caravane des équipes techniques se met en route. Entre Cascais et Marseille, certains ont même fait le tour par le sud de la péninsule ibérique, au cas où leurs équipages auraient besoin d’une intervention à Gibraltar. Ce périple de port en port est très loin de la promenade touristique.
« Pour aller de Dun Laoghaire à Cascais, il a fallu que je parte avant le départ du bateau pour arriver à temps au Portugal. J’ai passé énormément de temps au volant, sur la route, on a dû prendre 2 ferrys. Résultat : je suis arrivé au Portugal en même temps que l’équipage (après 3 jours de voyage) ! Une fois qu’ils arrivent au ponton, je leur prépare un petit café dans le motorhome. J’aime bien ça : en arrivant, un petit expresso les attend. Ensuite, aux escales, l’idée est de leur faciliter la vie le plus possible. Je me focalise sur leurs besoins et ceux du bateau. Je vais faire les courses… A Kiel, j’ai passé 3 heures à la laverie. Mais ce n’est ce que je préfère ! »
Chez Spindrift, la logistique est dévolue à Tim Carrie : « On commence à préparer tous les plannings au mois de janvier : on réserve les chambres d’hôtel en nous assurant que la sainte trinité est respectée : les coûts, la proximité à pied et des connections dans les chambres. Tout ça pour 14 personnes. Et puis il a y tous les détails à vérifier pour préparer les trajets : faire le plein des véhicules, vérifier la pression des pneus, préparer la monnaie qui convient pour les péages, avoir assez d’argent liquide, s’assurer que les véhicules sont en conformité avec les règlementations locales etc…Les équipes disposent un road book avec des timings précis qu’ils doivent respecter le plus fidèlement possible. »
Grâce aux soins bienveillants de l’équipe à terre, les marins peuvent aussi pleinement profiter des rares jours de récupération aux escales. Après presqu’un mois de course, recharger les batteries est un impératif catégorique pour rester performant. A Marseille, ils n’ont plus qu’aujourd’hui, jeudi, pour faire le plein d’énergie.
Après trois jours et demi de pause dans la cité phocéenne, les cinq équipages du MOD70 European Tour reviennent aux affaires vendredi à 14h15 avec le lancement des City Races de Marseille. Au menu : trois régates dont un parcours côtier qui emmènera les trimarans de la rade sud à la rade nord. Le niveau de pression est en hausse avec de gros enjeux pour le classement général provisoire. Demain, ce sera très chaud en rade de Marseille !
Source : European Tour
Credit : M.Lloyd
De Kiel à Gênes jusqu’aux retours dans leurs port d’attache respectifs, les équipes techniques vont parcourir pas loin de 10 000 kilomètres sur les routes, en motorhome, camions, véhicules utilitaires lesquels transportent tout le matériel, l’outillage et se transforment à terre en véritables ateliers de bricolage.
Les équipes à terre doivent se préparer à toutes les éventualités : une escale technique, faire venir une pièce de rechange. La plupart des hommes et des femmes qui les composent (en moyenne 3 à 5 par bateaux) se connaissent bien, depuis longtemps (nombreux sont ceux qui officiaient déjà sur le circuit des Orma 60).
Cyril Ducrot, responsable technique et logistique de Groupe Edmond de Rothschild raconte :
« Jusqu’à présent, nous n’avons pas eu de gros problème technique. Nous sommes prêts au cas où. Le pire serait un crash. Mais nous savons que pendant les City races, les gars font attention, ils sont moins agressifs par exemple que sur le circuit des Extrême40. Nous avons eu quelques petits chocs avec d’autres concurrents à Kiel. Mais rien de grave. Cela dit, ça peut arriver. Si c’est le cas, nous sommes en mesure de lever le bateau et de réparer pendant la nuit si nécessaire »
Une fois lancé le départ des courses offshore, la petite caravane des équipes techniques se met en route. Entre Cascais et Marseille, certains ont même fait le tour par le sud de la péninsule ibérique, au cas où leurs équipages auraient besoin d’une intervention à Gibraltar. Ce périple de port en port est très loin de la promenade touristique.
« Pour aller de Dun Laoghaire à Cascais, il a fallu que je parte avant le départ du bateau pour arriver à temps au Portugal. J’ai passé énormément de temps au volant, sur la route, on a dû prendre 2 ferrys. Résultat : je suis arrivé au Portugal en même temps que l’équipage (après 3 jours de voyage) ! Une fois qu’ils arrivent au ponton, je leur prépare un petit café dans le motorhome. J’aime bien ça : en arrivant, un petit expresso les attend. Ensuite, aux escales, l’idée est de leur faciliter la vie le plus possible. Je me focalise sur leurs besoins et ceux du bateau. Je vais faire les courses… A Kiel, j’ai passé 3 heures à la laverie. Mais ce n’est ce que je préfère ! »
Chez Spindrift, la logistique est dévolue à Tim Carrie : « On commence à préparer tous les plannings au mois de janvier : on réserve les chambres d’hôtel en nous assurant que la sainte trinité est respectée : les coûts, la proximité à pied et des connections dans les chambres. Tout ça pour 14 personnes. Et puis il a y tous les détails à vérifier pour préparer les trajets : faire le plein des véhicules, vérifier la pression des pneus, préparer la monnaie qui convient pour les péages, avoir assez d’argent liquide, s’assurer que les véhicules sont en conformité avec les règlementations locales etc…Les équipes disposent un road book avec des timings précis qu’ils doivent respecter le plus fidèlement possible. »
Grâce aux soins bienveillants de l’équipe à terre, les marins peuvent aussi pleinement profiter des rares jours de récupération aux escales. Après presqu’un mois de course, recharger les batteries est un impératif catégorique pour rester performant. A Marseille, ils n’ont plus qu’aujourd’hui, jeudi, pour faire le plein d’énergie.
Après trois jours et demi de pause dans la cité phocéenne, les cinq équipages du MOD70 European Tour reviennent aux affaires vendredi à 14h15 avec le lancement des City Races de Marseille. Au menu : trois régates dont un parcours côtier qui emmènera les trimarans de la rade sud à la rade nord. Le niveau de pression est en hausse avec de gros enjeux pour le classement général provisoire. Demain, ce sera très chaud en rade de Marseille !
Source : European Tour