Après l’abandon ce matin du Class 40 « Lupi » et de « Mare » hier, ils ne sont plus que treize voiliers sur la Normandy Channel Race. Au dernier pointage, « Campagne de France », skippé par Halvard Mabire et Miranda Merron, est en tête de l’épreuve calvadosienne avec 0,2 milles d’avance sur les britanniques de « Concise 2 », 5,4 milles sur « Talanta » et 6,2 milles sur « Eole Génération GDF – Suez » de retour aux affaires en compagnie de « Solo ». Les navigateurs aborderont la mer celtique cette nuit et la flotte se regroupe toujours dans des conditions de « demoiselles ».
Ils ont dit ce midi :
Halvard Mabire, skipper du Class 40 « Campagne de France » : « Nous vivons une superbe bagarre en avant de la flotte. C’est un match à quatre. Actuellement nous sommes bord à bord avec « Concise 2 » et nous sommes en train de naviguer dans une petite risée qui ne va certainement pas durer car le vent est très faible. A chaque fois que je passe Start Point, il n’y a pas de vent. Je propose de renommer ce lieu, Stop Point. Les gens pensent souvent que c’est la farniente lorsqu’il n’y a pas de vent. Au contraire, c’est beaucoup de travail. Là, je viens d’essayer de passer mes lattes de grand-voile suite à un virement. La Normandy Channel Race a pour particularité d’être une course à plusieurs passages à niveau, elle n’est jamais terminée. Nous pouvons imaginer voir revenir le reste de la flotte à tout moment ».
Sébastien Rogues, skipper du Class 40 « Eole Génération GDF – Suez » : « Nous jouons à touche touche avec « Solo ». Nous nous parlons d’ailleurs de vive voix. Hier, nous avons viré avec trois mètres de fond dans le Solent. Hélas, nous sommes arrivés un peu tard dans le Solent et les leaders sont partis avant nous. Je suis content de découvrir cette zone de course réputée. En tout cas, Dominic Vittet est servi en terme de stratégie météo ».
Sam Goodchild, co-skipper du Class 40 « Concise 2 » : « Nous n’avons pas de vent et il y a beaucoup de brume autour de nous. La course est difficile depuis le début. Nous sommes fatigués car nous n’avons pas beaucoup dormi. Nous sommes continuellement concentrés sur la marche du bateau ».
Yannick Bestaven, skipper du Class 40 « Phoenix Europe Express » : « Quelle belle bagarre ! Nous essayons de gagner mètre par mètre car nous sommes dans la pétole. Nous n’avons pas trop mal marché depuis le début de la course ! Nous avons perdu en sortant du Solent mais nous sommes revenus ensuite dans le groupe de tête. Cela tourne dans tous les sens. Nous avançons à 0,9 nœuds ! Avec Julien, nous nous reposons régulièrement. Nous sommes en pleine forme ».
Louis Duc, skipper du Class 40 « Avis Immobilier » : « Nous avons mouillé sous l’île de Wight. Un mauvais choix car les concurrents qui se sont laissé dériver par le courant s’en sont mieux sortis. Les écarts se font et se défont. Samantha, qui est britannique, a très bien géré le courant dans le Solent. Elle avait amené de la documentation. Nous nous faisons de bons repas ».
Stéphane Le Diraison, skipper du Class 40 « Masai » : « Depuis le départ, les conditions sont tordues. La course est loin d’être terminée. Nous avons encore de nombreux moments où nous pouvons revenir sur la tête de la flotte. Notre stratégie sera influencée par la décision de la direction de course dans la journée ».
Source : Normandy Channel Race
Credit : JM Liot
Ils ont dit ce midi :
Halvard Mabire, skipper du Class 40 « Campagne de France » : « Nous vivons une superbe bagarre en avant de la flotte. C’est un match à quatre. Actuellement nous sommes bord à bord avec « Concise 2 » et nous sommes en train de naviguer dans une petite risée qui ne va certainement pas durer car le vent est très faible. A chaque fois que je passe Start Point, il n’y a pas de vent. Je propose de renommer ce lieu, Stop Point. Les gens pensent souvent que c’est la farniente lorsqu’il n’y a pas de vent. Au contraire, c’est beaucoup de travail. Là, je viens d’essayer de passer mes lattes de grand-voile suite à un virement. La Normandy Channel Race a pour particularité d’être une course à plusieurs passages à niveau, elle n’est jamais terminée. Nous pouvons imaginer voir revenir le reste de la flotte à tout moment ».
Sébastien Rogues, skipper du Class 40 « Eole Génération GDF – Suez » : « Nous jouons à touche touche avec « Solo ». Nous nous parlons d’ailleurs de vive voix. Hier, nous avons viré avec trois mètres de fond dans le Solent. Hélas, nous sommes arrivés un peu tard dans le Solent et les leaders sont partis avant nous. Je suis content de découvrir cette zone de course réputée. En tout cas, Dominic Vittet est servi en terme de stratégie météo ».
Sam Goodchild, co-skipper du Class 40 « Concise 2 » : « Nous n’avons pas de vent et il y a beaucoup de brume autour de nous. La course est difficile depuis le début. Nous sommes fatigués car nous n’avons pas beaucoup dormi. Nous sommes continuellement concentrés sur la marche du bateau ».
Yannick Bestaven, skipper du Class 40 « Phoenix Europe Express » : « Quelle belle bagarre ! Nous essayons de gagner mètre par mètre car nous sommes dans la pétole. Nous n’avons pas trop mal marché depuis le début de la course ! Nous avons perdu en sortant du Solent mais nous sommes revenus ensuite dans le groupe de tête. Cela tourne dans tous les sens. Nous avançons à 0,9 nœuds ! Avec Julien, nous nous reposons régulièrement. Nous sommes en pleine forme ».
Louis Duc, skipper du Class 40 « Avis Immobilier » : « Nous avons mouillé sous l’île de Wight. Un mauvais choix car les concurrents qui se sont laissé dériver par le courant s’en sont mieux sortis. Les écarts se font et se défont. Samantha, qui est britannique, a très bien géré le courant dans le Solent. Elle avait amené de la documentation. Nous nous faisons de bons repas ».
Stéphane Le Diraison, skipper du Class 40 « Masai » : « Depuis le départ, les conditions sont tordues. La course est loin d’être terminée. Nous avons encore de nombreux moments où nous pouvons revenir sur la tête de la flotte. Notre stratégie sera influencée par la décision de la direction de course dans la journée ».
Source : Normandy Channel Race