''Le mistral est monté plus vite que prévu et il a fallu partir avec lui.'' Le skipper de Sodebo qui visait un départ du Frioul à partir de 16 heures a finalement lâché les chevaux à 14h48'36'' (heure française) avec deux ris dans la grand voile et le Solent à l'avant. Direction Carthage en solo.
Pour ce premier chrono en solitaire et en multicoque sur le parcours Marseille-Carthage (Tunisie), Thomas Coville bénéficie d’une très belle fenêtre météo avec un vent de Nord-Nord Ouest qui forcira à plus de 80 kilomètres/heure cette nuit et l'accompagnera jusqu’aux côtes tunisiennes qu’il devrait atteindre en milieu de journée demain.
Une heure et demi après le top départ, le skipper témoignait ‘’d’une mer courte et hachée, typique de Méditerranée, et d’un vent ‘rafaleux’ qui s’observe aussi souvent dans des conditions de mistral’’ Sur le qui-vive, Thomas avouait avoir encore un peu de mal à stabiliser la vitesse du bateau qui oscille entre 19 et 31 nœuds (vitesse moyenne de 23,8 nœuds sur les deux premières heures de navigation en route directe).
« Ce matin, je sentais monter la petite pression liée au fait de repartir en solo, c’est bon signe. Cela fait un peu plus d’un an que je n’ai pas mené seul Sodebo. J’ai beaucoup navigué ces derniers temps mais en équipage. L’exercice du solitaire n’est pas anodin et j’ai envie d’y aller.
J’ai toujours pris la Méditerranée très au sérieux, c’est une mer que je ne connais peu. Cela s’est révélé être une épreuve à chaque fois et j’ai toujours ressenti ce besoin d’être sur mes gardes. Ce run va être musclé et sportif. Dès le départ, il faut avoir une bonne trajectoire dans le bon tempo au portant avec la mer qui se forme. Plus on s’écarte de la terre, plus ça rentre fort. L’idéal serait de faire le bon choix de voile d’avant tout de suite pour ne pas avoir à la changer pendant la traversée parce que c’est de l’énergie mais surtout du temps perdu.
Ce qui l'emporte, c'est vraiment le plaisir de revenir sur mon bateau et de repartir à la conquête de ces records et de cette aventure qui ne me lâche jamais avec Sodebo. Il n’y a pas beaucoup de bateaux à voiles sur la planète qui ont la capacité de traversée la Méditerranée en une journée. Demain, on sera en Tunisie, c’est aussi le côté voyage et décalé de ces records. »
Credit : Ch.Launay/Sodebo
Pour ce premier chrono en solitaire et en multicoque sur le parcours Marseille-Carthage (Tunisie), Thomas Coville bénéficie d’une très belle fenêtre météo avec un vent de Nord-Nord Ouest qui forcira à plus de 80 kilomètres/heure cette nuit et l'accompagnera jusqu’aux côtes tunisiennes qu’il devrait atteindre en milieu de journée demain.
Une heure et demi après le top départ, le skipper témoignait ‘’d’une mer courte et hachée, typique de Méditerranée, et d’un vent ‘rafaleux’ qui s’observe aussi souvent dans des conditions de mistral’’ Sur le qui-vive, Thomas avouait avoir encore un peu de mal à stabiliser la vitesse du bateau qui oscille entre 19 et 31 nœuds (vitesse moyenne de 23,8 nœuds sur les deux premières heures de navigation en route directe).
« Ce matin, je sentais monter la petite pression liée au fait de repartir en solo, c’est bon signe. Cela fait un peu plus d’un an que je n’ai pas mené seul Sodebo. J’ai beaucoup navigué ces derniers temps mais en équipage. L’exercice du solitaire n’est pas anodin et j’ai envie d’y aller.
J’ai toujours pris la Méditerranée très au sérieux, c’est une mer que je ne connais peu. Cela s’est révélé être une épreuve à chaque fois et j’ai toujours ressenti ce besoin d’être sur mes gardes. Ce run va être musclé et sportif. Dès le départ, il faut avoir une bonne trajectoire dans le bon tempo au portant avec la mer qui se forme. Plus on s’écarte de la terre, plus ça rentre fort. L’idéal serait de faire le bon choix de voile d’avant tout de suite pour ne pas avoir à la changer pendant la traversée parce que c’est de l’énergie mais surtout du temps perdu.
Ce qui l'emporte, c'est vraiment le plaisir de revenir sur mon bateau et de repartir à la conquête de ces records et de cette aventure qui ne me lâche jamais avec Sodebo. Il n’y a pas beaucoup de bateaux à voiles sur la planète qui ont la capacité de traversée la Méditerranée en une journée. Demain, on sera en Tunisie, c’est aussi le côté voyage et décalé de ces records. »
