Quelques jours après son arrivée et après trois semaines de course, Thomas Normand revient sur les moments marquants de sa première Solitaire du Figaro. Une course intense rythmée par des moments de joie, de doutes, de stress couronnés par une première place au classement bizuth.
Magique
« Le passage des sept îles (au large de Perros Guirec) était un moment fantastique. Le premier coucher de soleil sur la Solitaire : soleil rouge, côte de Granit rose, des couleurs féériques ! Ce moment mêlait des émotions contradictoires. J'étais à la fois stressé par la navigation rase cailloux, enjoué par la beauté des paysages, et ému de participer à ma première solitaire avec des skippers de renoms.
Meilleur souvenir
C'est la sortie de la première dorsale anticyclonique au milieu du golfe de Gascogne. Quand j'ai vu que je partais avec les premiers, j'ai réalisé que j'allais creuser l'écart sur mes concurrents. Cela a été un moment de satisfaction d'avoir réussi à dépasser mes propres limites et être dans le match dès le début !
Des ascenseurs émotionnels
A l'approche de Wolf Rock, j'étais à 4,5 milles de Julien Villion (bizuth). J'avais calculé avec mon logiciel de navigation que je perdais ma première place au général. Là je suis passé par des ascenseurs émotionnels énormes, c'était super dur à gérer moralement. Ce n'était pas évident de prendre de la distance par rapport au classement.
Rencontres insolites au large
La dernière étape, dans la baie d'Audierne j'ai croisé des amis venus me saluer. C'était incroyable de les voir là. Autre moment atypique, au large de Plymouth, la rencontre avec le Volvo 70 Abu Dhabi était incroyable. C'était impressionnant de voir la puissance et la rapidité dégagée par cette Formule 1 des mers. »
Source : Thomas Normand
Credit : A.Courcoux
Magique
« Le passage des sept îles (au large de Perros Guirec) était un moment fantastique. Le premier coucher de soleil sur la Solitaire : soleil rouge, côte de Granit rose, des couleurs féériques ! Ce moment mêlait des émotions contradictoires. J'étais à la fois stressé par la navigation rase cailloux, enjoué par la beauté des paysages, et ému de participer à ma première solitaire avec des skippers de renoms.
Meilleur souvenir
C'est la sortie de la première dorsale anticyclonique au milieu du golfe de Gascogne. Quand j'ai vu que je partais avec les premiers, j'ai réalisé que j'allais creuser l'écart sur mes concurrents. Cela a été un moment de satisfaction d'avoir réussi à dépasser mes propres limites et être dans le match dès le début !
Des ascenseurs émotionnels
A l'approche de Wolf Rock, j'étais à 4,5 milles de Julien Villion (bizuth). J'avais calculé avec mon logiciel de navigation que je perdais ma première place au général. Là je suis passé par des ascenseurs émotionnels énormes, c'était super dur à gérer moralement. Ce n'était pas évident de prendre de la distance par rapport au classement.
Rencontres insolites au large
La dernière étape, dans la baie d'Audierne j'ai croisé des amis venus me saluer. C'était incroyable de les voir là. Autre moment atypique, au large de Plymouth, la rencontre avec le Volvo 70 Abu Dhabi était incroyable. C'était impressionnant de voir la puissance et la rapidité dégagée par cette Formule 1 des mers. »
Source : Thomas Normand
