Ils venaient pour "découvrir" et préparer la prochaine édition. Et ils ont gagné ! En finissant 2e de l'étape à Galway (alors qu'une 4e place suffisait pour leur assurer la victoire finale), les Français de Groupama 4 remportent la Volvo Ocean Race ! Un véritable exploit pour tout le Team mené par Franck Cammas. Deux victoires d'étapes à Auckland et Lorient, un démâtage au large du Brésil, une montée en puissance impressionnante sur les courses In-Ports. Et au final, un sacre magnifique. Retour sur les mots des vainqueurs.
Franck Cammas, skipper de Groupama sailing team : « C’est un moment incroyable. C’est au delà des rêves que j’avais il y a quelques années en m’inscrivant à cette course. J’étais déjà très heureux de pouvoir participer. On a travaillé pour faire au mieux : arriver en tête est bien au delà de mes espérances. Je ne réalise pas beaucoup aujourd’hui, j’attends demain ... On va faire une belle fête ce soir tous ensemble.
« C’est la course la plus difficile que j’ai pu faire, la plus longue, avec le plus haut niveau sportif et les concurrents les plus affutés. Alors forcément, c’est celle que je retiens le plus aujourd’hui. C’était déjà un rêve de participer à cette course – la gagner, c’est au delà de toutes mes victoires.
« Les quatre premiers bateaux avaient toutes les chances de gagner. Ensuite, il a fallu être le plus régulier possible, continuer à progresser pendant ces neuf mois de course, ne jamais baisser les bras. Tout le monde a eu de mauvais moments. C’était peut-être à celui qui traversait les mauvais moments de la meilleure manière. Je crois qu’on l’a bien fait. »
Thomas Coville, chef de quart sur Groupama 4
« Quand j'avais participé à la Volvo Ocean Race avec Knut Frostad, j'étais « intermittent du spectacle » puisque je n'avais fait que quelques étapes. Cette fois, j'étais titulaire et cela change tout ! Ta présence est là pour servir un groupe, un leader et au fur et à mesure des neuf mois de travail, l'équipe monte en puissance pour arriver à atteindre la victoire. Au départ, tu ne peux pas savoir si cela va marcher : il y a tellement de paramètres à prendre en compte. Et aujourd'hui, on gagne avec 24 points d'avance : ce n'est pas rien ! Mais on veut encore remporter la dernière manche de samedi pour Thierry Péponnet qui a sans doute été l'un des maillons essentiels pour nous construire mentalement. Car la préparation aux régates « In-Port » a largement dépassé le cadre de ce format : on a appliqué sa méthode et ses conseils aux étapes au large et cela a été payant ! »
Charles Caudrelier, barreur et régleur de Groupama sailing team : « Beaucoup de sacrifices, mais beaucoup de plaisir aussi. On a beaucoup de chance de faire partie du projet Groupama. Gagner cette Volvo, c’est une reconnaissance. Je sais ce que les autres ont enduré et ça ne doit pas être facile de faire cette course-là et de mal terminer. Je pense à Telefónica, magique au début de la course et qui s’est un peu écroulé sur la fin. Avec Franck, ça se passe toujours bien ! Je le savais capable de gagner. Je l’ai toujours cru, je sais que pas grand monde y croyait – même au début, dans l’équipe, je sais que les étrangers se demandaient comment on allait faire. Après la première étape, aussi. Moi, j’y ai toujours cru et je n’ai jamais été inquiet. Et puis on a réussi (rires). »
Yann Riou, équipier média de Groupama sailing team : « Ce qui est pas mal, ce qui est même fantastique, c’est l’accueil ! Et puis ENFIN ! Ça y est, on réalise … Petit à petit. C’est juste énorme. C’est une très, très belle ligne. Quand on pense à tout ce qu’on a vécu pour en arriver là. Pour en avoir bavé, on en a bavé. Mais ce soir, j’ai envie de dire que ça en vaut la peine. Le bilan, on va le faire petit à petit. Il va falloir quelques mois de pause avant de remettre ça. »
Crédit : I Roman / Volvo Ocean Race
Franck Cammas, skipper de Groupama sailing team : « C’est un moment incroyable. C’est au delà des rêves que j’avais il y a quelques années en m’inscrivant à cette course. J’étais déjà très heureux de pouvoir participer. On a travaillé pour faire au mieux : arriver en tête est bien au delà de mes espérances. Je ne réalise pas beaucoup aujourd’hui, j’attends demain ... On va faire une belle fête ce soir tous ensemble.
« C’est la course la plus difficile que j’ai pu faire, la plus longue, avec le plus haut niveau sportif et les concurrents les plus affutés. Alors forcément, c’est celle que je retiens le plus aujourd’hui. C’était déjà un rêve de participer à cette course – la gagner, c’est au delà de toutes mes victoires.
« Les quatre premiers bateaux avaient toutes les chances de gagner. Ensuite, il a fallu être le plus régulier possible, continuer à progresser pendant ces neuf mois de course, ne jamais baisser les bras. Tout le monde a eu de mauvais moments. C’était peut-être à celui qui traversait les mauvais moments de la meilleure manière. Je crois qu’on l’a bien fait. »
Thomas Coville, chef de quart sur Groupama 4
« Quand j'avais participé à la Volvo Ocean Race avec Knut Frostad, j'étais « intermittent du spectacle » puisque je n'avais fait que quelques étapes. Cette fois, j'étais titulaire et cela change tout ! Ta présence est là pour servir un groupe, un leader et au fur et à mesure des neuf mois de travail, l'équipe monte en puissance pour arriver à atteindre la victoire. Au départ, tu ne peux pas savoir si cela va marcher : il y a tellement de paramètres à prendre en compte. Et aujourd'hui, on gagne avec 24 points d'avance : ce n'est pas rien ! Mais on veut encore remporter la dernière manche de samedi pour Thierry Péponnet qui a sans doute été l'un des maillons essentiels pour nous construire mentalement. Car la préparation aux régates « In-Port » a largement dépassé le cadre de ce format : on a appliqué sa méthode et ses conseils aux étapes au large et cela a été payant ! »
Charles Caudrelier, barreur et régleur de Groupama sailing team : « Beaucoup de sacrifices, mais beaucoup de plaisir aussi. On a beaucoup de chance de faire partie du projet Groupama. Gagner cette Volvo, c’est une reconnaissance. Je sais ce que les autres ont enduré et ça ne doit pas être facile de faire cette course-là et de mal terminer. Je pense à Telefónica, magique au début de la course et qui s’est un peu écroulé sur la fin. Avec Franck, ça se passe toujours bien ! Je le savais capable de gagner. Je l’ai toujours cru, je sais que pas grand monde y croyait – même au début, dans l’équipe, je sais que les étrangers se demandaient comment on allait faire. Après la première étape, aussi. Moi, j’y ai toujours cru et je n’ai jamais été inquiet. Et puis on a réussi (rires). »
Yann Riou, équipier média de Groupama sailing team : « Ce qui est pas mal, ce qui est même fantastique, c’est l’accueil ! Et puis ENFIN ! Ça y est, on réalise … Petit à petit. C’est juste énorme. C’est une très, très belle ligne. Quand on pense à tout ce qu’on a vécu pour en arriver là. Pour en avoir bavé, on en a bavé. Mais ce soir, j’ai envie de dire que ça en vaut la peine. Le bilan, on va le faire petit à petit. Il va falloir quelques mois de pause avant de remettre ça. »